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Émirats arabes unis (1983-1984)

Publié le 14/09/2020

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Nom donné aux peuples originaires de la péninsule d'Arabie et aujourd'hui, d'une manière générale, aux peuples du Proche-Orient et du Maghreb parlant la langue arabe. D'après la tradition biblique, les Arabes descendraient d'Abraham, ceux du Nord par Ismaël, ceux du Sud par Qahtan. À cette tradition correspond, en fait, la division des Arabes en tribus septentrionales (Nizarites ou Maadites) et en tribus méridionales (Yéménites). Le terme arabe est apparu au VIIIe s. av. J.-C. dans les annales assyriennes relatant les conquêtes de Tiglatpiléser III en Syrie-Palestine, ce qui confirme l'établissement de ce peuple dans la corne occidentale du Croissant fertile longtemps avant l'essor du royaume des Nabatéens. Les terres propices de l'Arabie du Sud et du Sud-Ouest (« Arabie Heureuse », c'est-à-dire « féconde ») virent fleurir, à partir du Ier millénaire av. J.-C., les « royaumes de l'encens » (Saba, Qataban, Hadramaout et Ma"in, plus tard le royaume des Himyarites). Avant l'islam, ces hommes du désert, organisés en tribus, se consacraient essentiellement à l'élevage, à l'agriculture irriguée en oasis et au trafic caravanier. Leur religion, polythéiste, était caractérisée par l'adoration de pierres sacrées ou « bétyles » ; la Pierre noire de La Mecque était l'objet d'une vénération particulière. Mais des influences juives et chrétiennes s'exercèrent certainement en Arabie antérieurement à Mahomet. Les Arabes possédaient une poésie raffinée et d'une technique savante (recueil des sept Mo'allakat). Prêché par Mahomet au début du VIIe s., l'islam, religion monothéiste, invoquant une révélation divine et annonçant la rétribution des œuvres, déclencha la dernière grande vague de nomadisme arabe. Soudés désormais par une unité spirituelle, menant la guerre sainte, formant une communauté théocratique fondée sur l'enseignement du Coran, les Arabes, sous les quatre premiers califes (632/56), conquirent la Syrie, la Mésopotamie, la Perse, l'Égypte, la Libye. Sous le califat héréditaire des Omeyyades (661/750), ils atteignirent l'Inde, submergèrent l'Asie Mineure, l'Afrique du Nord, l'Espagne, mais furent arrêtés devant Constantinople (717) et à la bataille de Poitiers (732). La phase proprement arabe de l'histoire islamique s'acheva avec la chute des Omeyyades (750). Désormais les courants iraniens, turcs, berbères dominèrent l'islam, mais la langue arabe resta la langue de la religion et de la civilisation communes. Au Moyen-Orient, l'islam passa, au XIe s., sous l'hégémonie des Turcs Seldjoukides, remplacée progressivement, à partir du XIVe s., par celle des Turcs Ottomans, qui se maintint jusqu'en 1918. Plusieurs dynasties arabes ou arabisées se succédèrent dans les autres pays islamisés : au Maghreb les Almoravides puis les Almohades, en Syrie et en Égypte les Fatimides puis les Ayyoubides, eux-mêmes remplacés par le régime des mamelouks. Seul le Maroc réussit à conserver son indépendance. Le réveil arabe, commencé au XVIIIe s. sur le plan religieux par la secte wahhabite d'Arabie, prit, au siècle suivant, la forme d'un panislamisme que les sultans ottomans sur leur déclin essayèrent de mobiliser à leur profit. Pendant la Première Guerre mondiale, les Anglais encouragèrent la révolte des chefs arabes (Ibn Séoud, Hussein) contre la domination turque, mais les pays arabes étaient encore trop divisés et ne disposaient pas de ressources suffisantes pour conquérir, dès les années 1920, une authentique indépendance. Aussi les premiers États purement arabes du XXe s. - Arabie Saoudite, Transjordanie, Irak, Syrie - allaient-ils rester pendant plusieurs décennies sous le protectorat politique ou économique des Anglo-Saxons ou des Français. Les États musulmans non arabes entrèrent les premiers dans la voie des réformes radicales, la Turquie avec Moustafa Kémal, l'Iran avec Réza Pahlévi. Même après 1945, c'est l'État le moins « arabe » du Proche-Orient, l'Égypte, qui, avec Nasser, prit la tête de la lutte contre les anciennes puissances coloniales et contre Israël. En dépit de l'opposition de la majorité des pays arabes à l'État d'Israël, ceux-ci sont profondément divisés. Mais l'exploitation du pétrole, depuis la Seconde Guerre mondiale, a accru considérablement leur importance : le Moyen-Orient est devenu le premier producteur mondial et possède plus de la moitié des réserves de pétrole actuellement connues.

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450780.txt[14/09/2020 16:45:02] Émirats arabes unis 1983-1984 La Fédération des Émirats arabes unis, constituée en 1971 ap rès quatre-vingts ans de protectorat britannique, comprend sept émirats (Dubaï, Charjah, Adjman, Oum e l Quaiwan, Ras al Khaimah, Foujeirah et Abu Dhabi, où se trouve la capitale fédérale).

Au cun État au monde n'a connu une croissance démographique aussi vertigineuse, puisque la population a été m ultipliée par six en douze ans, passant de 180 000 habitants en 1968, date du premier recensement, à 1 043 00 0 habitants au recensement de 1980, dont 80% d'étrangers.

La Fédération a disposé depuis s a naissance des énormes revenus d'Abu Dhabi, qui assure l'essentiel du budget fédéral.

Mais elle souffre de façon permanente des rivalités entre Abu Dhabi et Dubaï, les deux émirats les plus riches.

Cette concur rence explique bien des usines et des équipements inutiles, alors qu'à l'intérieur de la Fédéra tion les inégalités entre émirats sont grandes et que, fait nouveau, les recettes pétrolières baissent sérieuseme nt depuis 1982 (diminution de 36% en deux ans).. »

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