Databac

Emile ou de l'éducation Analyse en partie

Publié le 31/08/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Emile ou de l'éducation Analyse en partie. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Emile ou de l’éducation – Rousseau Livres I-II Dans son œuvre, Rousseau nous propose une nouvelle vision de l’éducation et une critique de celle-ci telle qu’elle était pratiquée à son époque. D’après lui, le problème principal vient de ce qu’on considère l’enfant comme un brouillon, une version « inférieure », de l’Homme et non comme un individu à part entière. Rousseau est convaincue, contrairement à Hobbes, que cet individu qu’est l’enfant est « bon » naturellement, bon car n’étant pas pervertie par la société humaine. Ainsi, l’auteur en vient à l’idée que l’enfance est un moment essentiel dans le développement de l’enfant, et qu’ainsi l’éducation doit permettre de bon développement en obéissant notamment à des lois générales. Ici, nous nous intéressons aux deux premiers livres de cette œuvre. I)- Les deux premières années : Avant la parole et de conscience de soi ( 0 à 2 ans ).

1 - La nature, les autres hommes, et les choses : les trois instances de l’éducation Rousseau prétend que l’Homme voit son éducation dans trois instances : la nature, les autres Hommes. Il faudrait que celles-ci aillent dans le même sens, mais puisque nous ne pouvons influer sur les feu x dernières, il faudrait qu’elles aillent toutes dans le sens de la nature, que l’auteur définit comme le caractère.

Rousseau distingue ensuite l’homme civilisé de l’homme naturel.

L’homme civilisé se caractérise par son sens du sacrifice, au profit du bien commun, tandis que l’homme naturel a des revendications individuelles fortes.

Rousseau cherche un mode d’éducation malléable, qui tâcherait non pas de faire de l’enfant une sorte d’émule de son père, mais un être indépendant, capable de faire face à toute sorte de nouveauté.

Très vite, Rousseau en vient à des indications beaucoup plus concrètes.

2- Le développement physique de l’enfant et liens crées Il faut laisser l’enfant, à son état de bébé, bouger comme il le souhaite, plutôt que de le coincer dans des langes bien serrés.

Ces langes seraient mortellement dangereux et déformeraient le corps.

C’est, d’après lui, une technique de mauvaise mère, qui préfère vaquer à d’autres occupations quand elle ne devrait s’occuper que de son enfant.

Le procédé rhétorique qui consiste à opposer une mère douce et attentionnée, qui fait tout ce qui est bon pour l’enfant, à cette mauvaise mère égoïste, sans aucun sens du dévouement, est continu Il faut que l’enfant soit allaité par sa mère.

Il ne s’agit pas d’une problématique liée à la nourriture, car l’enfant peut obtenir sa nourriture par de nombreux autres moyens, mais il est question du lien mère-enfant.

C’est le seul moyen d’entretenir la relation privilégiée entre la mère et l’enfant.

Rousseau voit d’ailleurs en la généralisation de la délégation de l’allaitement la cause principale des problèmes de la société.

Autre excès à éviter : trop d’attentions engendrent des enfants faiblards, qui ne sont pas préparés aux duretés de la vie. De même que la mère doit être la nourrice de l’enfant, le père doit en être le percepteur ; Il faut que ceux qui s’occupent de l’enfant (nourrices ou parents) savent aussi parler aux enfants afin d’éviter de leur faire contracter une prononciation vicieuse et des idées fausses.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles