Databac

Emile Loubet

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Emile Loubet Ce document contient 537 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Député républicain modéré, il est élu pour la première fois en 1876 et passe au Sénat en 1885.

Il estministre des Travaux publics en 1887 et 1888, alors que l'affaire du canal de Panama bat son plein.Président du Conseil en 1892 pendant quelques mois, puis président du Sénat, il est porté à la présidencede la République le 18 février 1899 après la mort de Félix Faure.

La politique anticléricale menée parWaldeck-Rousseau et Combes marque son septennat ainsi que l'activité diplomatique qui permet l'alliancefranco-russe et l'établissement de l'Entente cordiale avec l'Angleterre.

C'est lui qui fait le choix de gracierDreyfus le 19 septembre 1899.

Il vivra vingt-trois ans après avoir transmis ses pouvoirs présidentiels àson successeur, Armand Fallières, le 18 février 1906.Un président populaire Le président Félix Faure était mort brusquement, le 16 février 1899, au moment où l'affaire Dreyfus avait atteint sonpoint culminant.

Dès le lendemain de cet événement, dans l'Aurore, Clemenceau écrivait: «Je vote pour Loubet.» Le18 février 1899, Emile Loubet fut élu à la présidence de la République par 483 voix sur 812 (279 «modérés» ayantvoté pour Méline).

Le matin même, une certaine presse avait flétri le futur élu du Congrès, le traitant de protecteurdes «panamistes» et des «dreyfusards».

Après son élection, le nouveau président, débarquant gare Saint-Lazare,fut accueilli par des huées.

Quelques mois plus tard, au champ de courses d'Auteuil, un énergumène, le baronChristiani, se jeta sur lui et, d'un coup de canne, écrasa son haut-de-forme.

A la suite de cette bagarre, le cabinetDupuy dut démissionner.

Pourquoi tant de haine? Emile Loubet était pourtant le plus honnête homme du monde.

Néle 31 décembre 1838, à Marsanne (Drôme), d'une famille paysanne, il s'inscrivit au barreau de Montélimar après debonnes études juridiques, puis devint successivement maire de la ville, député, sénateur, ministre des Travauxpublics, président du Conseil.

Sa simplicité, sa bonhomie plaisaient à ses amis.

Ses adversaires eux-mêmes durentreconnaître qu'il tenait parfaitement sa place à l'Elysée.

Il sut fort bien recevoir les têtes couronnées et représentadignement la France à l'étranger, notamment en Russie et en Angleterre (sans parler de sa visite au Quirinal, quiprovoqua des remous chez les catholiques).

Au cours de ses voyages à travers la France il conquit tous les cœurset, lors de l'Exposition de 1900, il reçut, comme auparavant Carnot, 10000 maires de France venus saluer la tourEiffel.

Sa bonhomie, son accent méridional plaisaient à ses interlocuteurs qui appréciaient également son visageavenant et malicieux, orné d'une barbe poivre et sel.Sa personnalité était, certes, un peu effacée, mais il avait des idées claires, du bon sens.

«Les réformes, disait-il,devaient se faire sans secousses.» Sans doute déplora-t-il les mesures anticléricales de Waldeck-Rousseau etd'Emile Combes, mais, fidèle à la Constitution, il refusait d'user de son autorité à rencontre du président du Conseil.Huitième président de la IIIe République, Loubet fut le premier à quitter normalement l'Elysée à la fin de son mandat.Il vit sans déplaisir arriver l'heure de la retraite: «Je ne serai, disait-il avec satisfaction, ni sénateur, ni député, nimême conseiller municipal.

Je ne serai rien, absolument rien!» Ce sage mourut à Montélimar, le 20 décembre 1929.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles