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El Salvador (2001-2002): Le coût des séismes

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450773.txt[14/09/2020 16:45:02] El Salvador 2001-2002 Le coût des séismes Le Salvador a dû affronter les conséquences des tremblements de te rre des 13 janvier et 13 février 2001, qui avaient fait 1 200 morts, des dégâts matériels estimés à 2 milliards de dollars, et affecté le cinquième de la population.

Financée en partie par l'aide internationale (1,3 milliard de dollars), la reconstruction a provoqué une forte augmentation des dépenses publiques et, par con séquent, du déficit fiscal, dans un contexte général de faible imposition des revenus.

En augmentation sensible, les transferts de devises effectués par les Salvadoriens vivant aux États-Unis ont aussi con tribué à la reconstruction.

L'économie salvadorienne a souffert de la récession de l'économ ie nord-américaine ainsi que de la chute des cours du café, à laquelle s'est ajoutée la baisse de la pro duction céréalière due à une forte sécheresse.

Toutefois, les indicateurs ont traduit, pour 2001, une st agnation de l'économie plutôt qu'une détérioration marquée : le taux de chômage s'est maintenu au tour de 6 %, l'inflation a peu évolué, pour atteindre 3,8 %, la croissance du PIB a été à peine plus faible qu'en 2000.

Le pays jouit d'une très bonne image de marque auprès de ses créanciers et le président Franci sco Flores fut l'hôte remarqué des pays du G-8 lors du sommet de Gênes de juillet 2001.

La dollarisation inst aurée début 2001, la poursuite des privatisations d'entreprises publiques (télécommunications, én ergie électrique), la suppression du contrôle des mouvements de capitaux ou encore le refus de l'annulation de la dett e ont témoigné de l'adhésion de l'administration salvadorienne aux règles d'une économie globalisé e.

Au plan politique, les échéances électorales de 2003 (élect ions municipales et législatives) et de 2004 (présidentielle) ont animé les stratégies de recomposition in terne des deux grands partis, l'Alliance républicaine nationaliste (Arena, droite), détenant la présid ence depuis 1992, et le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), premier parti de l'Assemblée lé gislative avec 31 sièges contre 29 à l'Arena.

Les fondateurs et anciens hiérarques de l'Arena ont dû céder la direction du parti à des dirigeants plus jeunes, des entrepreneurs moins directement liés au passé extré miste du parti fondé en 1980 par Robert d'Aubuisson.

Le FMLN, organisé en parti politique depuis 1992, a conn u des luttes internes aiguës entre «rénovateurs» et «orthodoxes».

Ces derniers, autour de Sc hafik Hándal (dirigeant du Parti communiste clandestin durant les années de guerre), contrôlaient désormai s l'appareil du parti.. »

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