El Salvador (1994-1995)
Publié le 23/09/2020
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El Salvador (1994-1995)
Vainqueur incontestable du second tour de l'élection présidentielle du 24 avril
1994 avec 69,2% des voix, Armando Calderón Sol, du parti d'extrême droite
Alliance républicaine nationaliste (Arena), est entré en fonction le 1er juin
1994.
Deux ans après la fin d'une guerre civile de près de quinze ans, il lui
restait à mener à bien la reconstruction du pays et à mettre en oeuvre les
dernières mesures prévues par les accords de paix de janvier 1992.
L'Arena ne disposant que de 39 des 84 sièges au Parlement, le nouveau président
pouvait légitimement s'interroger sur les moyens dont il disposait pour
gouverner.
Aussi, dès le 25 avril 1994, il rencontrait son adversaire de gauche
aux élections pour négocier un accord de gouvernabilité portant sur une réforme
électorale, la distribution de terres aux anciens combattants démobilisés, la
création d'une nouvelle force de police et la réforme du système judiciaire.
L'application complète du plan de paix de janvier 1992 - qui a mis un terme à
quinze années d'une sanglante guerre civile - a posé d'énormes difficultés et
les délais ont été une nouvelle fois repoussés, de septembre 1994 à mars 1995.
Les manifestations violentes de militaires démobilisés se sont multipliées ainsi
que les actes de vandalisme.
Un nouvel "escadron de la mort" a même fait son
apparition au mois de juin 1994, menaçant des fonctionnaires et des
universitaires.
Le 28 juillet 1994, le Groupe d'observateurs des Nations unies au Salvador
(Onusal) a conclu, dans un rapport public, que les "groupes armés illégaux aux
motivations politiques" avaient certes diminué leurs activités au lendemain de
la conclusion des accords de paix, mais n'avaient pas été démantelés et
semblaient avoir été réactivés en 1994 sous couvert de délinquance.
De surcroît, le 2 février 1995, Calderón Sol a annoncé le lancement d'un
programme de réformes économiques radicales.
Les syndicats ont manifesté leur
inquiétude au sujet du programme de privatisations qui pourrait priver 25 000
fonctionnaires de leur emploi.
Le patronat a critiqué le "système de libre
convertibilité" de la monnaie et le taux de change fixe.
Enfin, le projet
d'éliminer tous les droits de douane en deux ans a fortement déplu aux
industriels et a soulevé l'indignation des voisins centraméricains du Salvador,
au moment où tous négocient la mise en place d'un tarif douanier extérieur
commun.
Le gouvernement a ainsi dû se résoudre à une réduction plus progressive
des droits de douane.
Au sein de l'opposition de gauche, la division apparue lors de l'élection à la
présidence de l'Assemblée s'est accentuée.
Le 19 décembre 1994, lors de sa
convention, le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) -
organisation de guérilla officiellement reconnue comme parti politique en
décembre 1992 - s'est scindé en deux tendances (social-démocrate et marxiste)..
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