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El Salvador (1984-1985)

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (1984-1985) Avec 800 000 "déplacés" internes et un million de réfugiés dispersés dans toute l'Amérique centrale, au Mexique (250 000), aux États-Unis (500 000) et ailleurs, c'est environ un tiers de la population totale qui a été déplacé au Salvador où la guerre civile avait fait 55 000 morts à la fin de 1984. Les élections présidentielles du 6 mai 1984, auxquelles le FDR-FMLN (Front démocratique révolutionnaire - Front Farabundo Marti de libération nationale) n'a pas participé compte tenu de l'état de guerre dans lequel elles se sont déroulées, ont porté au pouvoir le démocrate-chrétien Napoleon Duarte.

Ce fut une victoire pour les États-Unis qui soutenaient l'ex-président et lui ont apporté depuis une aide militaire et économique accrue, mais ce fut aussi une victoire sur l'extrême droite, l'Alliance républicaine nationaliste (ARENA) du major Roberto d'Aubuisson.

Si l'arrivée de Duarte à la Présidence n'a rien changé aux affrontements (l'action des escadrons de la mort et les bombardements de la population civile se sont poursuivis), le fait d'avoir été élu avec une forte participation et une relative régularité lui a conféré une légitimité qui a soustrait à la guérilla une partie de son soutien international. L'une des cartes de Duarte a été l'ouverture du dialogue avec le FDR-FMLN.

Grâce à la médiation de l'Église, en la personne de Mgr Arturo Rivera y Damas, archevêque de San Salvador, une première rencontre a eu lieu le 15 octobre 1984 à La Palma, une autre le 30 novembre à Ayagualo.

Ces rencontres n'ont guère eu de résultat si ce n'est une popularité accrue pour Duarte (la grande majorité de la population était en faveur du dialogue), et, à l'actif du FDR-FMLN, la reconnaissance implicite de son pouvoir politique et militaire par le gouvernement (le FMLN contrôle un cinquième du territoire, soit 70 municipalités sur 261 organisées en "pouvoirs populaires").

Le dialogue, bloqué après ces deux réunions, apparaissait pourtant indispensable face à l'alternative qui se dessinait: négociations ou intervention directe des États-Unis. L'économie du pays, détruit par la guerre, n'a survécu que grâce à l'aide nord-américaine.

De 1980 à 1984, le PIB a chuté d'au moins 25% et les exportations de 40% ; le chômage touchait, en 1985, près de 35% de la population active.

Les paysans ont continué de réclamer une réforme agraire gelée par l'Assemblée où la droite et l'extrême-droite étaient majoritaires jusqu'aux élections législatives du 31 mars 1985.

Ces dernières, en assurant aux démocrates-chrétiens une majorité des sièges à l'Assemblée (33 députés sur 60), ont infligé une cuisante défaite au major d'Aubuisson et ont donné au président Duarte une marge de manoeuvre accrue pour appliquer sa politique.. »

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