Égypte 1980-1981: La misère, problème n° 1
Publié le 14/09/2020
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Égypte 1980-1981
La misère, problème n° 1
L'ouverture d'une ambassade israélienne au Caire, le 26 février, e
t la mort de l'ancien chah d'Iran (réfugié
en Égypte depuis le mois de mars) ont été les deux événe
ments les plus significatifs de la vie politique
égyptienne en 1980.
A coup de déclarations, de prises de positions publiques et de mesure
s concrètes, le président Sadate a
accentué les options fondamentales de sa politique: paix avec Israë
l, rapprochement plus étroit avec le
monde occidental - notamment avec les États-Unis -, antisoviétisme
de plus en plus agissant et, à
l'intérieur, libéralisation plus accentuée allant de pair avec
le développement du secteur privé au profit du
secteur public.
L'année 1980 a connu un accroissement des revenus du pays, provenant
de quatre sources principales: le
pétrole (désormais plus de la moitié des exportations de l'É
gypte, contre 17% en 1976), les transferts des
Égyptiens travaillant à l'étranger (près de deux milliards
de dollars en 1980), le canal de Suez, le
tourisme.
Le secteur industriel, qui emploie 22% du total de la main-d'o
euvre, aurait produit, au cours de
la même période, près de 15% du PNB.
Cet assainissement relatif
a permis, grâce au concours de l'aide
extérieure, américaine en particulier (1980: 1,1 milliard de doll
ars), de combler largement le déficit de la
balance des paiements.
Cette situation a conduit les experts du Fonds monétaire internationa
l à conclure leur rapport de 1980 par
ce jugement: "La performance de l'économie égyptienne au cours de
ces dernières années permet un
optimisme prudent." Cet "assainissement" n'est toutefois pas ressenti co
ncrètement par l'écrasante
majorité du peuple égyptien ; le délabrement des services les p
lus vitaux est plus évident que jamais.
Mais le grand problème de l'économie égyptienne est sans doute
celui de la répartition des ressources du
pays: une masse de déshérités souffre de l'inflation galopante,
qui aurait atteint plus de 40% en 1980 ; la
hausse des prix qui frappe certaines denrées de première nécess
ité - légumes ou viande - les rend
inabordables, et l'existence de certaines produits subventionnés, tel
s le pain, le riz, le sucre, l'huile, a
entraîné l'apparition d'une classe d'intermédiaires spéculat
eurs.
Reléguant au second rang les grands problèmes politiques extéri
eurs et intérieurs qui dominaient
l'actualité, la hausse du coût de la vie se trouve aujourd'hui au
centre des préoccupations de l'Égyptien
moyen, à l'exception de certaines couches privilégiées, dont qu
elques catégories de travailleurs manuels.
Il est incontestable que l'augmentation des réserves pétrolière
s: plus d'un milliard de barils en 1980,
constitue une perspective fort encourageante pour l'avenir de l'Égypt
e.
Mais ce pays, dont la population
(42 millions) connaît un accroissement de 2,8% l'an - près d'1,1
million d'âmes en un an -, risque
d'affronter de graves problèmes économiques s'il ne parvient pas à
freiner l'inflation et à exercer un plus
grand contrôle sur sa machine administrative et sur la répartition
de ses ressources..
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