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Édouard, dit le Prince Noir1330-1376Édouard de Woodstock est le fils aîné d'Édouard III, alors âgé de dix-huit ans, et roid'Angleterre depuis 1327.

Publié le 23/05/2020

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« Édouard, dit le Prince Noir 1330-1376 Édouard de Woodstock est le fils aîné d'Édouard III, alors âgé de dix-huit ans, et roi d'Angleterre depuis 1327.

Il a commencé sa carrière politique en 1355.

Treize ans plus tard, en 1368, il est frappé d'un mal inexorable, à la suite duquel — est-ce une coïncidence ? — sa vie, prolongée jusqu'en 1376, n'est ponctuée que par des échecs.

C'est donc dans un laps de temps assez court, entre l'âge de vingt-cinq et celui de trente-huit ans, qu'il s'est forgé la réputation qui a franchi six siècles, et cela bien que le roi son père se soit, dans le même temps, trouvé dans la force de l'âge.

C'est mesurer la profonde impression qu'il fit sur ses contemporains.

Héritier du souverain le plus célèbre qui ait régné au XIVe siècle, il fut avant tout “ Edwardus, illustrissimi domini Dei gratia Anglie et Francie Regis primogenitus ”.

Il reçut le comté de Chester en 1333, le duché de Cornouailles en 1337, la principauté de Galles en 1343.

Il posséda ainsi des droits dispersés à travers toute l'Angleterre, sans oublier les innombrables dons en argent qui lui échurent.

Sa résidence de Berkhampstead, celle de Kennington, dont les fouilles actuelles montrent l'ampleur, révèlent l'importance de ces dotations.

Bien qu'il ait reçu un grand commandement à Crécy, dès l'âge de quinze ans, bien qu'il ait été en plusieurs occasions gardien du royaume, la première fois à huit ans, il ne semble pas avoir assumé un rôle de quelque importance avant son intervention en Gascogne. C'est au cours des événements dont la Guyenne et la Gascogne furent le théâtre que le Prince acquit sa réputation.

Une vaste action avait été montée contre le roi Valois au début de 1354.

Elle comportait l'envoi de l'héritier du trône dans le pays, envoi peut-être suggéré par les Aquitains eux-mêmes.

Alors, le personnage donne de prime abord toute sa mesure. Son premier raid, celui de 1355, est mené jusqu'à Narbonne ; le second, celui de 1356, est marqué par l'écrasant succès de Poitiers.

L'un fut le parfait modèle de la chevauchée guerrière ; elle soutint l'action des Plantagenêt jusqu'en 1380.

Le second emporta la décision, puisque le roi de France en personne, Jean le Bon, fut capturé dans la bataille. L'événement frappa les contemporains à l'égal d'un cataclysme naturel.

Édouard offrit par là même à la Couronne anglaise une des deux seules chances qu'elle eut jamais de résoudre à son profit la guerre de Cent Ans.

Le retour à Londres, en avril-mai 1357, avec l'insigne captif, tourna au triomphe.

Le vainqueur fut ensuite le meneur de l'action diplomatique, désormais possible.

Il participa à une expédition en France dans le courant de 1359 et négocia à Brétigny et à Calais, en 1360, la paix qui valut à l'Angleterre d'annexer le quart Sud-Ouest du royaume Valois en toute propriété et sans aucun lien féodal.

Cette région a été érigée en principauté d'Aquitaine au profit du Prince en 1362.

Il y mit sur pied une administration égale à celle qu'il entretenait toujours à Londres, et recueillit à travers presque toute sa nouvelle seigneurie les serments prêtés par les vassaux.

Puis il entreprit, en 1366, une grande politique ibérique, s'illustrant à nouveau en conquérant la Castille pour un prétendant.

À la victoire de Najera, en 1367, il captura cette fois Du Guesclin et des Espagnols de haut vol.

Il reçut alors son dernier titre, seigneur de Biscaye et de Castro Dordiales, mais perdit immédiatement ses conquêtes.

Et brusquement les désastres survinrent.

C'est d'abord une situation financière inextricable pour la Guyenne et pour le Prince lui-même.

Puis voici que Charles V, reniant les traités, a reçu l'appel des seigneurs gascons, en 1369.

La Guyenne fut rapidement perdue, Édouard dut l'abandonner en janvier 1371, puis résigner la principauté l'année suivante.

En 1377, l' œ uvre entière croula,. »

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