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EDDINGTON Sir Arthur Stanley ( 882- 944)fut astronome à l'Observatoire de Cambridge.

Publié le 17/05/2020

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« EDDINGTON Sir Arthur Stanley (1882-1944) fut astronome à l'Observatoire de Cambridge.

Après avoir vu dans l'œuvre d'Einstein un effort visant moins à la connaissance de la nature qu'à satisfaire aux exigences de la pensée, il médita sur les théories les plus récentes de la physique.

Dans ses ouvrages il se révéla, sinon philosophe, du moins vulgarisateur de grand talent (La Nature du Monde Physique, 1929).

Le physicien s'inter­ roge ici sur la signification de la méca­ nique ondulatoire, sur le rôle du calcul des probabilités dans la mécanique sta­ tistique.

La découverte des rapports de discontinuité n'indique-t-elle pas que le déterminisme n'a que la valeur d'une hypothèse que rien ne nous oblige à admettre? Il ne semble pas qu'Eddington ait réellement voulu apprqfondir les problèmes posés par la crise du méca­ nisme et du déterminisme, pressé qu'il était de substituer à ceux-ci un aimable spiri­ tualisme.

(H.D.) WIENER Norbert (né en 1894) réinventa en 1 94 7, pour les besoins de la cause, le terme de « Cybernétique » (Cybernetics Control and Commu­ nication in the Animal and the Machine).

La théorie des communica­ tions porte sur la transmission des messages quelle que soit la nature de ceux-ci et le support employé, et prétend en fournir une traduction mathématique à partir de la mesure de la quantité d'information.

Elle est ainsi reliée à l'énergétique, l'information étant #finie comme une « entropie négative ».

Mais le profos de Wiener est peut-être trop ambitieux : non content d'élaborer une théorie permettant la mise au point de machines dotées de « servomécanismes » extrêmement subtils, il se propose de fournir aux sciences humaines des outils mathématiques et des modèles physiques suffisamment délicats pour pouvoir être utilisés dans les domaines les plus divers et jusqu'en biologie et en psy­ chologie.

( H.D.) NEUMANN Johann von (né en 1903) mathématicien d'origine autrichienne, enseigne aujourd'hui à l' Université de Princeton.

Dans Les Fondements de la mécanique quantique, il se proposa de donner une interprétation philoso­ phique de la théorie des Quanta.

Mais il doit sa célébrité au livre qu'il publia en 1 944 en collaboration avec l'économiste Morgenstern : Theory of Games and Economie Behaviour.

Von Neumann s y préoccupe en effet d'exprimer, en un langage mathématique nouveau, des situa­ tions dont le développement échappe à la fois au calcul ordinaire et au calcul des probabilités.

Situations dont certains jeux fournissent le modèle, qui ne sont pas entièrement dominés par le hasard, mais où les joueurs jouent un rôle positif et raisonné.

La « théorie des jeux stratégiques » qui permet d'étudier - entre autres -les problèmes de comportement économique a surtout valeur de critique des modes traditionnels de raisonnement en usage dans le domaine des sciences sociales.

( H.D.) GOLDSTEIN ET LA BIOLOGIE GOLDSTEIN Kurt (né en 1878) L'œuvre de Goldstein est importante non seulement en elle-même, et par les résultats positifs qu'elle apporte, mais parce qu'elle exprime lumineusement une « situation » dans l'histoire de la pensée psychologique : la synthèse entre la phénoménologie husserlienne, la théorie de la forme et une conception de la « signi­ fication » élargie à partir de la psycha­ naf:yse.

Avec Goldstein s'abolit la rupture classique entre une philosophie du sujet transcendantal et une psychologie du sujet empirique; en termes husserliens : « la psychologie intentionnelle porte déjà le transcendantal en elle-même.

» La pensée de Goldstein ne peut être ignorée de celui qui, sans être psychologue, se réclame d'un certain humanisme philoso­ phique, au sens où l'interrogation sur l'homme révèle une dimension où se rejoignent le métaphysique et le technique.

Avant de donner une vue d'ensemble de sa conception structurelle de l'organisme, seul ou avec Gelb, il élabore sa pensée par une série de monographies et d'observa­ tions, qui ont l'avantage d'être des « démonstrations ».

Au niveau de la physiologie pathologique, nerveuse et men­ tale, il s'agit de reconstituer la « dyna­ mique du comportement », d'en saisir la structure ou la signification, ou bien d'opérer suivant les schémas d'une pensée causale qui crée des objets faux pour se sentir objective.

L'étude clinique de l'aphasie, classiquement rapportée à la carence de telle ou telle fonction du langage (dont chacune correspond à un certain genre de déficience : surdité, cécité verbale, carence de l'écriture, de la parole), montre qu'elle provient non tellement d'un trouble catégorial, mais surtout d'une perturbation de la pensée tout entière.

La parole n'est pas un simple instrument dont les rouages peuvent isolément se fausser : « le langage n'est plus un moyen, il est une manifestation, une révélation de l'être intime et du lien psychique qui nous unit au monde et à nos semblables.

» Les troubles du lan­ gage sont expression d'une certaine « Einstellung »fondamentale (attitude}, qui engage 'aussi bien « l' Umwelt » que moi-même; ils sont donc révélateurs d'une certaine essence du langage, comme d'une certaine structure de notre insertion dans le monde.

Ces premiers ouvrages préparent la voie à une conception nouvelle de la pensée biologique et psychologique : le schéma causal est dépassé au profit de l'explication en « réseau », la notion d'objectivité prend un nouveau sens, celui d'un rapport originaire qui constitue le « pré-objectif » ( Lebenswelt).

L' ensei­ gnement épistémologique de la Structure de l'organisme, tributaire certes de la phénoménologie et de la « Gestalttheo­ rie », permet de laisser de côté l'alter­ native épuisante et stérile du mécanisme et du vitaiisme au niveau de la connais­ sance biologique : « La connaissance biologique est l'acte créateur toujours répété par lequel l'Idée de l'organisme devient pour nous de plus en plus un événement vécu, une espèce de vue, au sens que Gœthe donne à ce mot, vue qui ne perd jamais contact avec des faits très concrets.

» (Str.

de l'O.

p.

313); il s'agit donc de donner à la connaissance biologique un statut épistémologique tel qu'elle ne soit pas enfermée dans les frontières opprimantes, tracées sans égard à son objet.

Déjà, dans la Critique du jugement téléologique, Kant avait distingué la machine de l'organisme, et demandé pour ce dernier un mode de connaissance spécifique; le problème n'est pas résolu; toujours est-il que, plus clai­ rement posé et défini, il permet de peser l'erljeu et d'envisager la voie.

A quelles conditions une connaissance de la vie est-elle possible? En tout cas, il faut abandonnçr la superstition de l' explica­ tion pour la volonté de compréhension, échapper à l'absurdité« d'avoir considéré un œil mort au milieu du monde visible pour rendre compte de la visibilité de ce monde ».

(Sartre.) Comprendre enfin que si, pour reprendre le mot leibnizien, rien n'est inné en l'homme si ce n'est l'intelligence elle-même, le corps est traversé par cette intelligence innée, que l'intelligence du corps est intelligence d'un corps structuré dans le monde.

Kurt Goldstein a publié notamment: Psychologische Analysen hirnpathologischer Fiille (1923) ; L'analyse de 1 'aphasie et 1 'essence du langage; Journal de psycholo­ gie ( 1 933); Der Aufbau des Orga­ nismus ( 1934), traduction française : La structure de 1 'organisme (Paris 1951); Language and language disturbances ( 1 948).

DRIESCH Hans (1867-1941) Les résultats de ses recherches dans le domaine de l'embryologie l'incitèrent à élaborer une philosophie de la biologie qui s'acheva en une métaphysique.

Comme le souligne Goldstein, Driesch définissait encore la biologie « la science de la vie », et il prqfessait un vitalisme auquel il donnait Aristote pour ancêtre.

(Philosophie des Organischen : Die Ueberwindung des Materialismus, etc ...

).

L'organisme doit être conçu comme une totalité qui s'élabore et s'organise elle-même, par le jeu de forces proprement vitales, ou entéléchies.

Les phénomènes vitaux sont définis moins par la finalité que par l'individualité, et la vie - qu'on ne saurait ramener à des combinaisons physico-chimiques - trouve sa caractéristique essentielle dans la possibilité de processus d'autorégulation. »

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