Databac

écrit d appropriation francis ponge

Publié le 20/03/2022

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : écrit d appropriation francis ponge. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Français / Littérature.

« Écrits d’appropriation sur le parti pris des choses de ponge Le terme « d’alchimie poétique née suite au recueil de Baudelaire Les Fleurs du mal , il est très souvent représenté par le terme présent dans l’épilogue des Fleurs du mal avec la célèbre notion de « boue en or » celle-ci signifie au sens propre transformer la boue, substance issue d’eau et de terre représentant la trivialité et la laideur.

Quant à l’or elle représente la beauté, la perfection… Dans le sens poétique elle signifie d’utiliser le pouvoir des mots et de la langue français par le moyen de la poésie afin de donner transformer l’ordinaire en extraordinaire.

Cette alchimie poétique est omniprésente dans Le Partis pris des choses .

Francis Ponge parle dans ses poésies de sujet qui l’entoure au quotidien ( La bougie, Le cageot…) .

Cependant il ne voit pas ces objets comme de simple chose pleine de banalité, il les voit et les décrit d’un autre œil.

Le poème de l’huître résulte bien de cette alchimie poétique et de cette autre vision du monde de Ponge.

Le poème, dans sa forme n’est qu’une description de ce fruit de mer, cette description se fait dans un ordre précis, il décrit tout d’abord l’extérieur de l’huître, sa forme rugueuse et inégale.

Puis il décrit en suite l’intérieur de l’huître, et cela devient tout d’un coup beaucoup plus paisible et harmonieux, le champ lexical du ciel avec « firmament » ou encore « cieux » retrouver à deux reprises transforme donc le laid : la forme « rugueuse » et « inégale », un intérieur « visqueux » et « verdâtre », en beau avec des mots plus doux et majestueux : « un monde », « dentelle », « perle » on retrouve donc trouve donc un sens profond en utilisant de simple mot, l’auteur arrive à faire d’une simple huître, toute un univers faisant ressentir au lecteur un sentiment d’envol. Baudelaire dans son recueil des Fleurs du mal a procédé plusieurs fois de la même manière, atteindre l’exaltation avec de simple mot.

Le poème « Élévation » s’avère être un poème assez similaire au poème de l’huître.

Dès le titre on y voit l’enjeu, le mot « Élévation » en guise de titre fait comprendre au lecteur que durant la lecture du poème, la beauté des mots de celui-ci va le faire rentrer en état de méditation débouchant même sur une ascension spirituelle.

Dans ce poème, le sentiment d’envol se fait de nouveau ressentir d’autant plus avec « air supérieur », « vers les cieux », « plane sur la vie ».

Les similitudes continuent encore, lorsque Francis Ponge fait allusion à un nouvel univers à l’intérieure de l’huître afin de donc projeter le lecteur dans un nouvel univers, Baudelaire essaie aussi, on retrouve cela avec « par delà les éthers » ou encore « par delà les confins des sphères étoilées ».

De plus tout comme le poème de « l’Huitre », « Élévation » est écrit dans un ordre particulier.

Lorsque Ponge décrit tout d’abord l’aspect difforme de l’huître puis son intérieur qu’il décrit comme un nouvel univers, Baudelaire quand à lui évoque la lourdeur du monde qu’on peut. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles