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Économie: Épreuve composée (EC1 et EC2) – 2h

Publié le 02/03/2024

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« Épreuve composée (EC1 et EC2) – 2h Ch.

Sources et défis de la croissance / Action publique pour l’environnement Cette épreuve comprend trois [deux] parties : Partie 1 - Mobilisation des connaissances : il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant appel à ses connaissances acquises dans le cadre du programme. Partie 2 - Étude d’un document : il est demandé au candidat de répondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l’information. Partie 3 - Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire : Il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement et une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation. ___________________________ La note sera multipliée par 2 pour obtenir /20 Première partie : Mobilisation des connaissances (4 points) Vous montrerez que les négociations internationales sur le climat se heurtent à de nombreuses contraintes (économiques et politiques). Deuxième partie : Étude d’un document (6 points) Document : Questions : 1.

Comparez les contributions à la croissance au Japon et aux Etats-Unis.

(2 points) 2.

À l’aide du document et de vos connaissances, vous expliquerez par quel mécanisme la productivité globale des facteurs agit sur la croissance économique.

(4 points) ______________________________ Question EC1 en + (bonus +1 pt) : Quels sont les avantages et les limites de la mise en place d’une taxe pour lutter contre le réchauffement climatique ? Page 1 Correction Première partie : Mobilisation des connaissances (4 points) Vous montrerez que les négociations internationales sur le climat se heurtent à de nombreuses contraintes (économiques et politiques). Les enjeux climatiques nécessitent une coopération internationale qui semble bien difficile à mettre en œuvre. L’Accord de Paris, signé en 2015 par près de 200 pays, tarde à être réellement mis en œuvre par les signataires, et les mesures prises sont pour l’instant insuffisantes pour limiter les hausses de température.

En effet, les négociations et accords internationaux relatifs au climat se heurtent à de nombreuses contraintes qui ralentissent l’action effective des pouvoirs publics en faveur de la stabilité climatique.

Elles sont de nature politique et économique. La stabilité climatique est pour les économistes un problème de bien commun.

Un bien commun est un bien rival et non excluable.

La stabilité climatique recouvre bien ces deux propriétés puisque chaque pays est affecté par le réchauffement climatique (non-excluabilité) et tous ont donc, a priori, intérêt à garantir sa stabilité, mais dans le même temps, les activités de production et de consommation des uns peuvent dégrader la qualité du climat pour tous (rivalité).

Cette caractéristique fait apparaître une première contrainte.

L’action publique isolée est, en effet, difficile à entreprendre, car il apparaît que, dans ces situations, des comportements de passager clandestin peuvent survenir. Il s’agit alors de situations dans lesquelles certains pays sont tentés d’en laisser d’autres supporter les dépenses d’investissement et néanmoins bénéficier des baisses de température globales permises par les efforts des autres. Les négociations climatiques de ces dernières années fournissent une bonne illustration de ces questions. Il apparaît ainsi que de nombreux pays n’ont pas respecté leur engagement et que d’autres, comme les États-Unis ou le Brésil, ont préféré se désengager. Aussi, les différences de développement entre les pays font apparaître une autre contrainte, plus politique : celle de la responsabilité des émissions et des montants de compensation que les uns pourraient verser aux autres.

Les pays en développement reprochent notamment aux pays développés d’avoir profité, des années durant, d’un développement peu soucieux de l’environnement, ce qui est aujourd’hui reproché aux pays en développement.

Les inégalités de développement doivent donc être prises en compte dans la répartition des efforts pour la stabilité climatique. Certains ont d’ailleurs proposé que la notion de justice climatique puisse être prise en compte pour que soient intégrés ces éléments aux accords négociés.

À cet égard, les discussions entre les États-Unis et la Chine sont une bonne illustration de cette seconde contrainte. Ainsi, les négociations internationales en vue d’accords sur le climat se heurtent à plusieurs contraintes, économiques et politiques, qui peuvent expliquer les très lentes avancées en matière de politiques publiques. Deuxième partie : Étude d’un document (6 points) 1.

Comparez les contributions à la croissance au Japon et aux Etats-Unis.

(2 points) Le document proposé, un tableau provenant de l’OCDE, retrace les contributions à la croissance dans quelques pays dont le Japon et les Etats-Unis. Nous pouvons constater qu’entre 1985 et 2009, le PIB en moyenne par an a augmenté plus rapidement aux EtatsUnis qu’au Japon : au Japon, le PIB a augmenté de 2% par an en moyenne alors.... »

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