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DU GUESCLIN

Publié le 18/05/2020

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« Histoire 1 DU GUESCLIN 1 La gue"e de Cent Ans voit naître un sentiment national propice à l'unité du royaume.

Bien avant Jeanne d'Arc, Du Guesclin incarne ce sentiment patriotique et contribue à une imagerie héroïque que la monarchie comme la République ont cultivé.

A îné de dix enfants, Bertrand du Guesclin naît au château de Lamotte-Broons, près de Dinan, vers 1320, dans une famille pauvre, mais de vieille noblesse bretonne, dont plusieurs membres se sont illustrés aux croisades.

Si l'on en croit Froissart et les chroniqueurs du temps, il est petit, brun et fort laid, et il montre dès son plus jeune âge un tempérament ardent et belli­ queux.

Son précepteur , dit-on, renonce à lui apprendre à lire; en revanche, son maître d'armes n'a pas de meilleur élève, et dès seize ans il fait ses preuves dans des tournois.

Guerre de Cent Ans et guerre de Bretagne Le jeune homme passe bientôt aux champs de bataille.

Une querelle dynastique, qui a pour enjeu la couronne de France, ravive les nom­ breux conflits de suzeraineté entre les rois capé­ tiens et les rois d'An gleterre: la guerre de � Ce�1 miniature de Jean Fouquet (v.

142�1477) représente L'entrée de Charles V à Paris.

Roi de France de 1364 à 1380, il parvient, avec Du Guesclin, à me�M1 fin au conflit avec Charles Il, roi de Navarre, à déba rrasser le royaume des Grandes Compagnies et à libérer en grande partie le pays des Anglais.

' Armé chevalier en 1357, Du Guesclin protège le royaume pendant la guerre de Cent Ans et participe à la défense du Mont-Saint-Michel, encerclé par les Anglais.

Q.t!IIIL{ii La guerre de Cent Ans p.

631 L"Europe féodale p.

1457 La société féodale p.

1461 Le Moyen Âge p.

2671 La guerre au Moyen Âge p.

2675 Cent Ans (1337- 1453) débute pour les Français sous de sombres auspices, avec le désastre de Crécy (1346).

Toutefois, c'est une autre guerre -c elle de succession de Bretagne (1341-1364) ­ qui occupe pour le moment Du Guesclin.

Depuis la mort du duc Jean III en 1341, deux prétendants se disputent sa couronne: sa nièce Jeanne de Penthièvre, mariée à Charles de Blois, lequel est soutenu par le roi de France, et son frère Jean de Montfort, qui a appelé à la rescousse le roi d'Angleterre Édouard III.

Après quinze ans de guerre civile, Charles de Blois obtient une trêve -surtout grâce au capi­ taine Du Guesclin.

Les Anglais ont reconnu en lui un adversaire redoutable, mais la situation reste à leur avantage: une bonne partie du territoire de l'actuelle France est entre leurs mains, et le roi Jean le.Bon a été fait prisonnier par le prince de Galles Edouard dit le Prince Noir à la bataille de Poitiers (1356).

Du Guesclin, que Charles de Blois a armé che­ valier de sa propre main en 1357, offre alors son épée au régent Charles (futur Charles V).

Il reçoit le gouvernement de Pontorson et une compagnie de cent hommes, avec lesquels il va mener une guerre d'escarmouches, opiniâtre et acharnée, contre les Anglais.

Ruses de guerre À la mort de Jean le Bon, au début de 1364, les factions ennemies sont aux portes de l'Île-de­ France.

Du Guesclin reprend Mantes et Meulan au roi de Navarre Charles le Mauvais et au captal (capitaine) de Bu ch Jean III de Grailly, qui se sont joints au Anglais.

Puis, le 16 mai, il leur inflige une cuisante défaite à Cocherel, près d'Évreux, employant la ruse et feignant la retraite pour mieux les piéger.

Fait prisonnier , le captal de Buch, grand seigneur de la maison de Foix et hardi compagnon du Prince Noir, garde la plus vive admiration pour son vainqueur.

Du Guesclin reçoit de Charles V une récompense royale: la capitainerie générale du duché de Normandie et le comté de Longueville.

Une bataille où se joue le sort de la Bretagne Cette JTiême année, le roi l'envoie avec mille lances (dix mille hommes au moins) soutenir Charles de Blois dans la bataille d'Auray (29 septembre 1364), décisive pour le duché de LA,« LANCE», UNITE DE COMBAT À l'époque féodale, le mot • lance • désigne collectivement l'homme d'armes combattant avec la lanc e, son page, son valet, ses archers et son coutilier (soldat à pied armé d'une courte pique et d'une dague), soit une dizaine de personnes.. »

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