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Bertrand du Guesclinvers 1320-1380Le mérite de Du Guesclin fut de

Publié le 23/05/2020

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« Bertrand du Guesclin vers 1320-1380 Le mérite de Du Guesclin fut de gagner et de conserver la faveur de trois rois : Henri II de Castille, Jean le Bon et Charles V, faveur qu'expliquent une indéniable fidélité et sous une apparence rude, voire grossière, un sens des contacts humains manifeste aussi bien face aux Grands que face à ses compagnons de guerre, ses “ gars ”, comme il disait.

Ce petit homme trapu fut, pendant quarante ans, un entraîneur d'hommes inlassable.

Du Guesclin naquit vers 1320 au manoir de la Motte-Broons d'une famille de petite noblesse bretonne. En 1342, il participa à la défense de Rennes contre les Anglais et à la prise de Fougeray.

Il tenait garnison à Pontorson lorsque Jean le Bon fut fait prisonnier à Poitiers en 1356. Jusqu'alors, de Du Guesclin, “ le bien et la prouesse, comme le dit Froissart, n'étaient mie grandement renommés ni connus, fors entre les chevaliers qui le hantaient au pays de Bretagne ”.

En 1356, lors du second siège de Rennes, il est armé chevalier et est créé capitaine général de Pontorson et du Mont-Saint-Michel.

En 1359, on le voit au siège de Melun, occupé par les partisans de Charles le Mauvais.

Il est fait deux fois prisonnier : à Dinan, et en 1360 au pont de Juigné où le montant de sa rançon (trente mille royaux d'or) donne la mesure de sa valeur.

Du Guesclin se rendit ensuite en Angleterre où le duc d'Orléans, otage du roi, lui donna la seigneurie de la Roche-tesson.

Dès lors, devenu chevalier banneret et en 1362 “ capitaine souverain ” pour le Dauphin Charles, Du Guesclin put déployer au combat son fameux écu d'argent à l'aigle éployée de sable et son cri de guerre “ Notre-Dame Glaequin ” retentit sur les champs de bataille.

Charles V, devenu roi, fit agir Du Guesclin contre Charles le Mauvais (Cocherel 1364) puis contre les partisans de Montfort à Auray (où Charles de Blois trouva la mort) et en Aragon où il entraîna, sous le nom de “ Compagnie blanche ”, au service de Henri de Transtamare contre Pierre le Cruel, les chefs de bande qui ravageaient le pays depuis la paix de Bretagne.

En 1367, fait prisonnier à Najera contre la coalition anglo-espagnole du Prince Noir, sa rançon égala celle d'un prince.

En 1369, rappelé par Charles V, le chevalier breton entra en campagne contre Édouard III et reçut le couronnement de sa carrière avec l'épée de Connétable de France.

“ En dépit de sa basse venue, le pauvre bachelier d'assez petit lieu, quant à gouverner un si grand office ”, obtenait ainsi une fonction réservée aux Seigneurs de premier rang.

Pendant dix ans, il participa aux campagnes de la reconquête en Normandie, en Bretagne, en Poitou, en Gascogne, mais lorsque, en 1378, Charles V décida de rattacher le duché de Bretagne à son domaine, Du Guesclin se réfugia dans une abstention désapprobatrice.

Cependant, en 1380, le roi le rappela et lui confia la mission de pacifier les provinces du Languedoc.

Le 13 juillet, il mourut de maladie lorsqu'il assiégeait la forteresse de Châteauneuf-de-Randon.

Aussitôt après sa mort, se développa le mythe du “ bon Connétable ” ; le poète Eustache Deschamps ajouta son nom à la liste des neuf Preux.. »

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