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Douleur

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 1" novembre 1967 Série D-1 Fiche No 2062 Douleur 1.

La douleur tient une place particulière dans l'ensemble des manifestations de la sensibilité.

Le fait que les philosophes s'y soient intéressés montre qu'elle se compose de phénomènes psychophysiologiques ou en engendre.

Elle semble être un caractère obligatoire de la vie, puisque nul n'y échappe, mais est souvent ressentie comme un phénomène anormal et antinaturel.

2.

Toutes les stimulations (mécaniques, thermiques, électriques) pouvant devenir douloureuses quand l'Intensité du stimulus est suffisante, on avait supposé que la dou­ leur apparaissait lors d'un fonctionnement intensif des récepteurs de sensibilité.

Mais il n'en est rien: il existe des récepteurs spécifiques de la douleur, les terminaisons nerveuses libres.

Le stimuleur physiologique capable de mettre en jeu ces termi­ naisons libres est une substance chimique (histamine ou potassium).

Ces substances sont intracellulaires et se trouvent excrétées quand la vie ou l'intégrité de la cellule sont menacées (par exemple par une température de plus de 480).

3.

Ainsi la douleur a un sens physiologique; c'est un signal d'alarme.

C'est aussi un moyen de faire réagir l'organisme contre une agression par l'intermédiaire de la cons­ cience.

Si la douleur engendre souvent l'incompréhension, voire la révolte, c'est qu'elle est perçue comme désagrément et que sa valeur localisatrice et préventive n'est pas ressentie.

Il s'agit d'un viol de la conscience par le corps qui impose un ordre, une réaction, sans que l'on en sache la raison.

Le corps reprend ses droits, rompant l'illusion de l'esprit d'être indépendant de la matière.

4.

Le caractère unique de la douleur suppose des fondements anatomiques parti­ culiers.

Mais ceux-ci ne sont pas évidents.

En effet, comme pour toutes les sensations, le stimulus est traduit par un message nerveux qui chemine jusqu'à la moelle.

A partir de là, les voies qui le conduisent jusqu'au cerveau sont différentes.

Cette conduction se fait par des fibres de petit calibre (conduction lente) et ainsi la perception de la douleur n'est pas immédiate.

De plus, il n'y a pas d'adaptation des récepteurs: la dou­ leur persiste tant que dure le stimulus.

5.

L'intégration au niveau du cortex est un caractère distinctif de la sensibilité dou­ loureuse par rapport aux autres sensibilités.

En effet, plusieurs régions participent à l'intégration et ont des rôles différents.

Le cortex frontal semble être le lien où prend naissance le désagrément accompagnant la douleur.

D'autres régions l'analyseraient en tant que signal d'alarme et entraîneraient des réactions végétatives et des modifi­ cations du comportement.

6.

Ainsi la physiologie a montré que la douleur n'est pas un phénomène négatif, mais un élément capital de la sauvegarde de l'organisme.

L'ignorance reste cependant grande sur ce sujet, en particulier sur la douleur spontanée, viscérale, dont la conduc­ tion dans les centres nerveux et l'intégration échappent à toute logique. 2 / 2. »

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