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Dom Augustin de LestrangeUne vocation de fer.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Dom Augustin de Lestrange Une vocation de fer Au milieu de la déchristianisation de la fm du XVIII• siècle, dom Augustin de Lestrange, qui deviendra trappiste, apparaît comme une personnalité parti­ culièrement forte et originale.

Né dans une famille de 20 enfants, il fait de bon­ nes études au collège de Tournon, puis au séminaire de Saint-Irénée à Lyon.

Son père le destine à une carrière dans la marine, mais Lestrange se sent attiré par la vocation sacerdotale et il se rend à Paris au séminaire de Saint-Sulpice où il est ordonné prêtre avant de devenir vicaire de sa paroisse.

Il est ensuite nommé coadjuteur de l'archevêque de Vienne, en Isère, et, à 26 ans, il peut prétendre à une brillante carrière ecclésiastique; mais il abandon­ ne le clergé séculier pour le régulier et se fait trappiste en 1780.

Il reste en France jusqu'à la Révolution.

Dès les premières persécutions religieuses, pour ne pas prêter serment à la Constitution civile du clergé, il s'enfuit en Suisse avec 24 trappistes; il y acquiert, en 1791, la Chartreuse de la Valsainte, fondée au xm· siècle et qui se trouve dans le can­ ton de Fribourg.

Il devient père-abbé de cette nouvelle Trappe et porte le titre de dom Augustin.

Il se dévoue en particu­ lier à l'éducation des enfants.

En 1798, par suite de l'invasion de la Suisse par le Directoire, Lestrange doit à nouveau choisir l'exil.

On le retrouve à Constance, à Linz et, enfin, à Orcha en Russie d'où, en 1800, il est chassé par le tsar.

Lestrange et ses trappistes s'instal­ lent à Dantzig, puis à Lübeck, avant de revenir en Suisse en 1802, après la 1754-1827 signature du Concordat.

Lestrange fonde alors des Trappes en Italie, près de Gênes et de Rome; il parcourt l'Angleterre, l'Espagne, le Portugal pour y récolter les fonds nécessaires au sou­ tien de ses monastères.

Au moment de l'Empire, il refuse de prêter serment à Napoléon et repart pour la Russie, d'où il s'exile pour les Etats-Unis en 1811.

Il revient en France à la Restauration et regagne sa Trappe, en Isère.

La fin de sa vie est marquée et attristée par un grave conflit qui l'oppo­ se à l'évêque de Séez, en Savoie.

Ce der­ nier prétend avoir autorité sur les trap­ pistes, ce que conteste Lestrange qui en appelle à Rome; il fait le voyage pour se justifier auprès du pape.

Il meurt deux ans plus tard à Lyon, de retour d'un sé­ jour à La Saint-Baume où il a fait une chute.

Dom Augustin de Lestrange laisse de nombreux ouvrages de théologie, de mé­ ditations et de réflexions, Règlements de la Maison-Dieu de Notre-Dame de la Trappe (Fribourg, 1794), Traité abrégé de la Sainte Volonté de Dieu, Devoirs du chrétien, Mani ère de faire avec fruit en trente-trois stations le chemin du cal­ vaire établi à Bellefontaine. 2 / 2. »

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