«Le sujet peut-il se connaître lui-même?»
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
Hella BEN AMMAR
TS4
Devoir maison de philosophie n°1 :
1) « Le sujet peut-il se connaître lui-même ? »
Cette question présente un aspect paradoxal.
En effet, se connaître soi-même c’est prendre conscience
de son existence et donc se prendre pour objet de connaissance: on parle de la conscience de soi .
Pour Descartes, il est possible de se connaître totalement « je pense donc j’existe » en tant que chose
pensante : il s’agit là, de la conscience réfléchie.
L’homme s’identifie totalement à sa conscience et
sa pensée lui est pleinement accessible cela revient donc à se connaître de façon complète.
« Par le
mot de penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons
immédiatement par nous-mêmes » Principes de ma philosophie, Descartes .
Or, l’image qu’on a de
soi, fabriquée par la conscience, ne prend pas en compte la totalité de notre être.
De plus, se pose la
question de la subjectivité : en effet, le sujet est parfois condamné à une connaissance illusoire de lui
entravée par sa subjectivité.
Aussi, certaines situations peuvent échapper au contrôle de soi (ivresse,
amour, rêves).
L’homme ne s’identifie donc pas seulement à sa conscience mais également à
l’inconscient .
Nous sommes en grande partie étrangers à nous-même.
2) De manière générale, la conscience est la connaissance intuitive et immédiate que l’être humain
possède de son existence, de ses facultés et de ses actes.
Descarte : « Par le mot de penser, j’entends
tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons par nous-mêmes, c’est pourquoi non
seulement entendre, vouloir, imaginer, sentir aussi est la même chose ici que penser.
» .
Il existe 3 types de consciences Tout d’abord, la conscience immédiate , il s’agit de nos perceptions
du monde extérieur : par exemple, avoir conscience d’un bruit, d’un objet.
Aussi, existe la conscience
réfléchie , qui elle est la capacité de retour critique sur nous-même (expérience, action : regrets) :
celle-ci prend en compte l’état de conscience, c’est-à-dire, l’ensemble de pensée, d’émotions, de
sentiments, de l’image qui se succèdent en nous et constituent notre vie mentale .
Enfin, la
conscience morale , la capacité de répondre de soi, porter des jugements de valeurs sur les
comportements.
Ainsi regroupant perception, sentiments et volonté : toute pensée est donc
conscience : « il n’y a pas de pensée sans conscience de soi » - Descartes.:
3) a) L’intelligence se connaît-elle elle-même ?
b) Pourquoi l’âme doit-elle se libérer du corps afin de se connaître ?
c) Religion et conscience sont-elles liées selon le domaine scientifique ?
4) Le sujet peut-il se connaitre lui-même ? c’est-à-dire, en réalité : Nous connaissons-
nous parfaitement ? complétement ? ou uniquement de manière partielle ?
5) Le « je » est à la fois moi et autrui .
Tout d’abord, afin de nous connaître entièrement nous avons
besoin d’autrui (que se soit notre alter ego ou quelqu’un extérieur à nous) qui joue le rôle de miroir :
Sartre a dit « Autrui comme médiateur entre moi et moi-même » : c’est-à-dire qu’il me permet de
passer de la conscience immédiate (moi qui perçoit) à la conscience réfléchie (l’image de moi qu’il
me renvoie).
1.
»
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