DJIBOUTI (Rép.
Publié le 17/05/2020
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de)
Entouré par le désert, écrasé tout au long
de l'année par la chaleur torride, Djibouti doit toute son activité à sa position straté
gique.
Le port s'ouvre sur le golfe d'Aden, à l'entrée de la mer Rouge, non loin du
détroit de Bab ei-Mandeb.
Cette position
justifie déjà
la présence d'un port d'escale
et d'une base sur une grande route mariti
me, celle du canal de Suez.
Mais
la proximité de I'Ethiopie explique la construction d'un chemin de fer qui
offrait un débouché à ce grand pays blo
qué dans ses montagnes.
La ligne fut achevée en 1917 et gérée par une société
française.
La construction avait commencé en 1894 et elle présentait de grandes dif ficultés techniques: en 784 km elle s'élè
ve de 2400 m.
Son histoire reflète les vicissitudes de I'Ethiopie depuis une soixantaine d'an nées.
En 1959.
une traité fut conclu
entre
le général de Gaulle et l'empereur
Hailé Sélassié.
La Compagnie du chemin
de fer franco-éthiopien devient une socié
té éthiopienne
dont le siège est à Addis
Abeba.
L'Ethiopie en possède 50%; l'Etat
français en garde 27 %; le secteur privé.
23%.
La direction technique reste à Dji
bouti.
Ce traité offrait à I'Ethiopie de subs
tantiels avantages: exemption de droits
de douane, absence de contrôle des pas- sagers
qui transitent par Djibouti, garantie
de l'utilisation
de_ la ligne en temps de
guerre comme en temps de paix.
Par cette voie de chemin de fer transitent
60% du commerce extérieur éthiopien.
Mais 'la guerre frappe cette région du glo be.
Les ponts ont sauté, bloquant le trafic.
La route qui double la ligne n'offre aucune
sécurité.
Le pont aérien ne peut assurer le
transport de toutes les marchandises.
Une
partie des vivres
dont I'Ethiopie manque
reste bloquée dans le port de Djibouti.
Et cette interruption du trafic prive la Ré
publique de devises indispensables à son
économie.
Le port souffre d'un manque à
gagner évident.
Or, les activités maritimes
dont on espérait beaucoup avec la réou
verture du canal de Suez, en 197 5.
res
tent réduites.
En 1975, le trafic por
tuaire a enregistré 760000 t aux débar
quements et 1 60 000 t aux chargements.
La concurrence sévit dans cette partie du
monde: Aden, Djedda.
et même les ports
érythréens.
Assab et Massaoua,
jouent
une partie serrée.
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