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dissert

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : dissert Ce document contient 2799 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Quelques questions pour vous aider dans votre travail au brouillon : (1.) / travail de compréhension du sujet : ♦ Analyser l’expression « peut-on » pour préciser le sens du pb posé et cerner alors différents axes de réponse.

♦ Identifiez 3 conceptions distinctes de la notion de bonheur et montrez dans quelle mesure elles semblent impliquer ou non : d’une part la liberté d’action et d’autre part la liberté de penser.

♦ L’expression « sans » indique qu’il convient de se demander si la liberté est une condition nécessaire au bonheur.

Demandez-vous dans quelle mesure elle peut l’être et si elle est alors une condition suffisante.

Précisez à chaque fois de quel type de liberté et de quelle forme de bonheur vous parlez.

Puis demandez-vous dans quelle mesure la liberté peut, à l’inverse, être considérée comme une entrave au bonheur.

S’agit- il alors d’un bonheur collectif ? Individuel ? ♦ Dans quelle mesure peut-il y avoir ou non une opposition entre la recherche de son bonheur et celui des autres ? (2.) / travail de pb° : ♦ Lorsqu’on assimile bonheur et possibilité de jouir de multiples plaisirs, dans quelle mesure la liberté d’action joue t-elle un rôle fondamental ? Mais une telle liberté est-elle possible, de fait ? En outre, s’agit-il véritablement de liberté si le sujet est « soumis » à ses désirs ; et par là-même aux événements et aux autres ? Qu’en est-il alors du bonheur auquel l’homme pourrait accéder par ce biais ? ♦ Dans quelle mesure l’existence de lois peut-elle être considérée comme une entrave à la liberté mais une condition de possibilité de l’accès à une certaine tranquillité d’esprit ? Pourquoi pourrait-on penser qu’une telle idée doit être remise en question ? ♦ Est-il fondé d’opposer nécessité, liberté et bonheur ? ♦ Entre la liberté d’action et la liberté de penser, y a-t-il une hiérarchisation à opérer ? Laquelle et pourquoi au regard de l’accès à une véritable liberté ? Et au regard de l’accès au bonheur ? ♦ Le sujet présuppose que le bonheur serait la fin et que la liberté serait un moyen pour accéder à cette fin suprême.

Ds quelle mesure ce présupposé peut-il ou non être remis en Q° ? Quelle en st les conséquences au regard du lien entre bonheur et liberté ? Quelques textes ou références qui pourront vous être utiles " Nous avons la belle t a b l e de Crantor : il fait comparaître aux jeux olympique la Richesse , la Volupté [=plaisir intense des sens], la Santé , la Vertu ; chacune demande la pomme.

La Richesse dit : « C'est moi qui suis le souverain bien, car avec moi on achète tous les biens».

La Volupté dit : «La pomme m'appartient, car on ne demande la richesse que pour m'avoir».

La Santé assure que sans elle il n'y a point de volupté, et que la richesse est inutile.

Enfin la Vertu représente qu'elle est au-dessus des trois autres, parce qu'avec de l'or, des plaisirs et de la santé, on peut se rendre très misérable si on se conduit mal.

La Vertu eut la pomme.

La fable est très ingénieuse, mais elle ne résout point la question absurde du souverain bien .

La vertu n'est pas un bien , c'est un devoir ; elle est d'un genre différent, d'un ordre supérieur.

Elle n' a rien à voir aux sensations douloureuses ou agréables .

L'homme vertueux avec la pierre et la goutte [ce sont deux mal adies douloureuses] , sans appui, sans amis, privé du nécessaire, persécuté, enchaîné par un tyran voluptueux qui se porte bien, est très malheureux ; et le persécuteur insolent qui caresse une nouvelle maîtresse sur son lit de pourpre est très heureux .

Dites que le sage per sécuté est préférable à son insolent persécuteur; dites que vous aimez l'un, et que vous détestez l'autre ; mais avouez que le sage dans les fers enrage.

Si le sage n'en convient pas, il vous trompe, c'est un charlatan.

Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Souverain Bien (1764) « Incontestablement, l'être dont les facultés de jouissance sont d'ordre inférieur [= les jouissances liées aux sens ], a les plus grandes chances de les voir pleinement satisfaites ; tandis qu'un être d'aspirations élevées sentira toujours que le bonheur qu'il peut viser, quel qu'il soit (le monde étant fait comme il est) est un bonheur imparfait.

Mais il peut apprendre à supporter ce qu'il y a d'imperfections dans ce bonheur, pour peu que celles-ci soient supportables ; et elles ne le rendront pas jaloux d'un être qui, à la vérité, ignore ces imperfec tions, mais ne les ignore que parce qu'il ne soupçonne aucunement le bien auquel ces imperfections sont attachées.

Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate [ philosophe grec : Il ph ilo soph ait e n in te rro g e a n t s es c on c ito ye n s , le u r m o n tra n t p a r se s q u e s tio n s q ue le u rs s av o irs étaient illusoires.

Il affirmait qu'il vaut mieux subir l'injustice que la commettre.

Ce qu'il a pratiqué puis que, condam né à m ort par les A théniens , il a refusé d'avoir la vie s a u v e p o u r n e p a s e n fre in d r e le s lo is d e s o n p a y s ] insatisfait qu'un imbécile satisfait.

Et si l'imbécile ou le porc sont d'un avis différent, c'est qu'ils ne connaissent qu'un côté de la question : le leur.

L'autre partie, pour faire la comparaison, connaît les deux côtés. » Mill, L’Utilitarisme On dit, je le sais qu’un pouvoir supérieur [cad les lois, dont la force de « contrainte » repose sur le pouvoir exécutif] peut nous enlever la liberté de parler ou d’écrire, mais pas du tout la liberté de penser .

Mais penserions-nous donc beaucoup et quel serait la justesse de nos pensées, si nous ne pensions pas pour ainsi dire en communauté avec d’autres qui nous font part de leurs pensées et auxquelles nous communiquons les nôtres? On peut donc bien dire que le pouvoir extérieur [dès lors qu’il y a société civile, il y a création d’un Etat, et donc pouvoir extérieur] qui enlève aux hommes la liberté de communiquer publiquement leurs pensées leur ôte aussi la liberté de penser » Kant, « Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée » Kant montre ici qu’il est faux de croire que la liberté de penser ne peut être atteinte par un pouvoir extérieur ; il ne s’agit là que d’une apparence de courte vue car la pensée même ne gagne en rigueur, en clarté, en justesse, en étendue cad en liberté que sous la condition d’un débat public .

En fait, ce n’est qu’à cette condition que la pensée peut progresser vers plus de lumière et de rigueur.

En effet, nous pouvons constater que : -nous n’allons bien souvent au bout d’une réflexion et ne la concevons rigoureusement que si nous lui donnons une forme accessible à tout autre - nous ne peaufinons nos arguments et n’étayons notre raisonnement que pour le rendre acceptable pour tout autre et le défendre contre les faiblesses que le dialogue peut justement faire apparaître.

Þ Si le débat public est interdit par la loi, alors il y a de fortes chances que je ne puisse pas réellement penser par moi-même (du moins, cela est plus difficile) car rien ne m’incitera à reconnaître les imperfections ou les erreurs de ma pensée ; rien ne me poussera à « peaufiner » mes arguments et donc à me les rendre parfaitement clairs à moi-même Ainsi, l’existence de débat public ne peut que favoriser la pensée libre, et son absence (ou son refus), la rendre très difficile Pistes de réflexions : - Analyser et comparer les positions de Hobbes et de Rousseau concernant les fondements de la société civile (cf aliénation de sa liberté pour gagner paix civile et sécurité pour Hobbes ; et contrat social pour que l’existence de lois communes aille de paire avec la création d’une liberté civile).

La sécurité et un certain bien être matériel sont-ils des conditions suffisantes au bonheur ? Pourquoi pouvons-nous le penser ? Qu’est-ce qui pourrait nous conduire à remettre en Q° une telle idée ? - reprenez le texte de Kant donné à la fin du cours sur le bonheur.

Dans ce texte, quel est le RL qui unit liberté et bonheur ? Le bonheur absolu peut-il être atteint ? Est-ce à dire que nul bonheur ne soit accessible à l’homme ?. »

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