DICKENS

« Une vie aux prises avec la réalité D ickens est né en 1812.

Les quinze premières années de sa vie donnent la clé de son œuvre.

Au début, le jeune garçon vécut heureux puis, petit à petit, la fortune familiale s'amenuisa.

En 1824, son père fut emprisonné pour dettes et le petit Charles fut contraint de travailler dans une fabrique de cirage, obligé de coller des étiquettes à longueur de journée.

Il n'y resta que quatre mois mais cela suffit pour le marquer à jamais.

En 1827, il entra dans une étude d'avoué, y apprit la sténogra­ phie puis devint pour divers journaux reporter aux Communes.

Les dessous de la vie parlementaire, les scènes de la vie quotidienne, tantôt tragiques, tantôt comiques, lui fournirent la matière première de ses romans.

Des personnages simples D ickens n'est pas un maître de la psychologie : les contradictions de l'âme humaine ne l'intéressent pas.

Pour lui, il y a les bons et les mé­ chants et, entre u~~~ t..,,·~~ Ac.....~,~ ~k- ~~ ~ ~~.~ V~~-"?'~ lnrdJ ~ ....

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If-· d/'--'- ~/'-:>X Charles Dickens à l'âge de 52 ans, à l'époque où il allait de ville en ville, jouant en public, tel un acteur, les scènes de ses romans Portrait de Dickens en étudiant, avec sa signature Dans lAngleterre industrielle du XIXe siècle, Charles Dickens crée une véritable comédie humaine où se côtoient le rire et les larmes.

ses dénonciations les plus impi­ toyables, il reste un bourgeois pour qui le salut est d'ordre individuel.

En effet, les petits héros de ses romans, en dépit de leurs malheurs, ont tou­ jours à côté d'eux un ange gardien qui les sauvera.

Le jeune David Copperfield échappera à l'enfer, mais ses petits ca­ marades y resteront.

Très souvent Dickens se tourne vers le passé, vers le xvrrre siècle, qui lui apparaît comme un âge d'or.

En pleine révolution industrielle, l' écrivain ne décrit pas les enfants plongés dans l'enfer des usines, il ne décrit pas non plus les chemins de fer.

Pour lui, l'Angleterre est un pays agricole où l'on les deux, les gro­ tesques comme Monsieur Pick­ wick.

Parmi les bons, il y a avant tout les enfants.

C'est pour exor­ ciser sa pro­ pre enfance que Dickens com­ pose deux chefs­ d' œuvre, tous deux écrits à la première per­ sonne : David Copperfield (1849-50) et Les .l~, ·1~·z,~ )4..~ ~ /;:'.//, L'écriture de Dickens ., devrait circuler c !.._,,._ ..- c.

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