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devoir maison Cahier du retour au pays natal

Publié le 10/12/2023

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« DM du Cahier du retour au pays natal, Aimé Césaire, 1939/1956 1-La descente dans l’île maudite -L’expression répétée « Au bout du petit matin » est une anaphore.

L’auteur insiste sur « le commencement le début d’une nouvelle ère, d’un jour nouveau. (« le petit matin » : l’aube) -L’île se caractérise par les champs lexicaux : _de la maladie : « bourgeonnant, grêlées de petite vérole, eschare, blessure, sang » ; _de la saleté : « la boue, la poussière, misère, pourrissent ».

On est loin de l’image exotique des Antilles (paradis, touristique, sauvage), l’auteur nous plonge dans un monde obscur, repoussent. _La vie dans la case, c’est d’abord « la turbulence de mes six frères et sœurs ». Viens ensuite la misère avec « une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fin mois ».

Cette misère c’est aussi celle d’un père malade « fantastique, grignoté d’une seul misère ».

C’est le souvenir d’une mère faisant tout pour que ses enfants n’aient pas faim « et ma mère dont les jambes pour notre inlassable, pédalent de jour, de nuit ».

Il y a aussi de la violence avec un père qui peut être imprévisible « qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique tendresse ou exalte en haut flammes de colère ». 2-Désir de partir - « je » veut partir, revenir chez lui comme l’indique « j’arriverais lisse et jeune dans ce pays mien ». -Ici, Césaire s’identifie à toutes les personnes qui sont opprimées : _ « je serai un homme-juif » : le nazisme de l’époque. _ « un homme-cafre » : le Noir victime d’un racisme, d’Apartheid. _ « un homme-hindou-de-Calcutta » : référence au combat de Ghandi. _ « un homme de Harlem-qui-ne-votent-pas » : le combat des noirs américains pour leurs droits civiques. _Avec « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche », Césaire veut devenir un porte-parole pour son peuple. 3-Le retour et l’inventaire des possessions -Dans « cette mort, cette mort sans sens ni piété, cette mort où la grandeur piteusement échoue, l’éclatante petitesse de cette mort, cette mort qui clopine de petitesse en petitesse ».

Il y a tout d’abord une répétition de « cette mort » qui associe des images de mort ou héros qu’est Toussaint-Louverture.

On a aussi l’anaphore du mot « petitesse » qui diminue le caractère héroïque des Toussaint. Cette phrase est rythmée par une allitération en « p » qui donne un effet de force, de violence. -Toussaint-Louverture est celui qui a mené Haïti, île voisine de la Martinique, à son indépendance.

Ici l’auteur, utilise l’image de Toussaint pour espérer une renaissance et une victoire « la splendeur de ce sang m’éclatera-t-elle point ? ». 4-Le premier projet collectif -Lorsque Césaire passe du « je » à « nous », il n’est plus seul, il ne se bat plus seul, il a retrouvé ceux pour qui, il voulait être le porte-parole. -Ici l’auteur revendique la folie en rejet de la « Raison » du Maître Blanc.

C’est un acte de désobéissance face au Maître Blanc qui se moque des rites africains : « Parce que nous vous haïssons vous et votre raison, nous nous réclamons de la démence […] tenace ». -La répétition de « voom rooh oh » fait penser à une prière vaudou, une formule magique que dirait l’auteur pour voir ses prières exaucées. -Ces citations évoquent le passé pour l’auteur : celui de l’esclavage et du colonialisme avec la « canne à sucre » et l’époque des plantations, et avec « l’homme trainé » celui des lynchages. 5- « Le grand défi et l’impulsion » -Le poète en appelle à la fin du monde afin de pouvoir tout reconstruire. - « Accommodez de vous de moi » est une phrase à l’impératif présent.

Ici le poète donne un ordre à l’oppresseur.

« Je ne m’accommode pas de vous ! C’est une phrase exclamative à la forme négative.

Le poète n’a pas envie de faire ce qu’il ordonne.

Il ne fera pas de concession pour obtenir ce qu’il veut ». 6-La mémoire hantée par l’esclavage -Dans ces expressions les tirets accentuent chaque mot, leur donnant plus de force, de résonnance.

Cela fait penser à un discours rapporté, ce sont les paroles d’un homme favorable à l’esclavage. -La scène de maquignon symbolise la vente des esclaves. -Cette strophe fait référence à la traite des Noirs.

Les esclaves étaient amenés d’Afrique par voiliers vers les plantations. -L’épisode du tramway nous présente comment, en France, l’homme noir est perçu à cette époque.

On se moque du physique de l’Homme noir, on le caricature comme on pouvait le retrouver sur des produits de consommation tel que le chocolat. 7-L’exploration onirique -La Négritude est d’abord présentée par ce que n’est pas l’Homme noir « ma négritude n’est pas une pierre », « ma négritude n’est pas une taie d’eau morte sur l’œil.... »

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