Deo gratias
Publié le 02/01/2022
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«
Deogratias
Grâces soient rendues à Dieu
Cette locution communément employée de nos jours indique le soula
gement que l'on éprouve après
un événement dont l'issue s'avère fina
lement positive, alors que tout semblait indiquer le contraire.
L'expression
est empruntée aux lettres de saint Paul (/Corinthiens ..
15,
57; 2 Corinthiens, 2, 14), et elle traduit T~ 8€Cf) xcipLs ; saint Augustin
la commenta (Enarrationes in Psalmos, 6) et elle prit une importance
particulière dans
la liturgie (dans la messe en latin elle se situe après la
première lecture, et sert de réponse à /te.
missa est [ en français Nous
,·e11dons grâce à Dieu] à la fin de l'office divin, mais aussi de la litur
gie sacramentelle et de la liturgie de consécration des évêques et des
abbés).
Traditionnellement c'est par ces
mots que l'évêque accueille un
nouveau candidat au diaconat ou au presbytérat, et que le Pape salue à
Pâques l'annonce du nombre des nouveaux baptisés : le pape Jean
XXIII souligna son importance symbolique dans la liturgie pascale, le
11 septembre 1962, un mois avant l'ouverture du Concile Vatican Il et
Paul VI fit de même le 22 juin 1966.
Chez les auteurs chrétiens cette
phrase
sert parfois de for11111le conclusive avant le traditionnel Amen
(cf.
le Super epistolam B.
Pauli ad Philemonem lectura de saint
Thomu d'Aquin),
à moins qu'elle ne soit remplacée par une expres
sion analogue : Gratias agamus Domino Deo nostro, >, invitation que le prêtre adresse aux fidèles
dans le Préambule de la Préface de la Messe, mais dont l'origine est
hébraïque : elle est
en effet attestée dès les premiers siècles chez les
auteurs chrétiens (cf.
Cyprien, Ep., 49, 3, de même que 49.
2 [Pl 3,
721 a] ; saint Augustin [ cf.
aussi F.O.
Lenfant, Concordantiae
Augustinianae,
Lutetiae Parisiorum 1656, Gratiarom actio.
Gratias
agere] et Thil 612, 2232, 54-73).
Ses reprises littéraires sont nom
breuses (cf.
le Roman de Renart [12357: Deo gracias]; la ritournelle
Deo gratias Anglia redde pro victoria de la Bal/ad of Agincourt de
Michael Drayton), y compris à une période plus récente (cf.
le chap.
8
des Fiancés d' A.
Manzoni, lors de la scène du mariage improvisé:
c'est par ces mots que
Tonio salue Don Abbondio, quoiqu'il s'agisse
peut-être d'une expression de soulagement, puisque
Renzo et Lucia ont
réussi
à entrer dans la cure : Verga répète plusieurs fois la fo1111ule dans
son Maitre Don Gesualdo [ 1, 2 ; 2, 5], et dans sa nouvelle le Révérend
-- cette phrase est notamment inscrite par l'évêque sur le bréviaire tout
couvert
de poussière d'un prêtre); notre expression servit aussi de titre
à une composition pour 36 voix de Johannes Ockeghem et à un docu
mentaire sur Antonin Dvorak ; cf.
également Philippus Oppenheim,
Encyclopédie catholique, 4, 1437..
»
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