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Defis du changement climatique et gaz à effet de serre

Publié le 28/04/2024

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« Transition & Changement climatique / GES : Présentation de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre en vue de la neutralité carbone ainsi que de l’adaptation au changement climatique. On observe une hausse importante et inquiétante de la température à la surface de la Terre notamment dû à l'émission de gaz à effet de serre.

Les scientifiques prévoient que cette tendance ne fera qu'accroître d’ici 2100.

C’est pourquoi il est essentiel de comprendre l'évolution des GES pour atteindre la neutralité carbone et ainsi se préparer correctement face au changement climatique et même envisager des solutions. Tout d’abord, nous devons prendre en compte les conséquences de cet impact. De nos jours, le système électrique en France est vulnérable aux changements climatiques car le chauffage électrique est impliqué dans les pics de consommation lors des températures basses, le stock hydraulique des barrages dépend des précipitations et certaines centrales nucléaires peuvent être inaccessibles pendant les périodes de canicule ou de sécheresse.

À long terme, le changement climatique crée des besoins d'adaptation du système, le développement d'énergies renouvelables variables augmente la sensibilité du système aux phénomènes météorologiques.

Il est alors primordial de prendre en compte les phénomènes météorologiques et de s’y adapter.

Dans son rapport paru en août 2021, le GIEC a alerté sur la poursuite inévitable du changement climatique pour les prochaines décennies, invitant l’ensemble des acteurs économiques à s’adapter aux infrastructures.

Le changement climatique a également un impact significatif sur les méthodes de production et d'acheminement de l'électricité.

En effet, de nouveaux types d'aléas météorologiques affecteront l'équilibre entre la production et la consommation d'électricité d'ici 2050.

Les temps froids et secs, qui soulèvent de nombreuses interrogations sur le mix électrique, nécessitent des capacités gérables pour les scénarios impliquant principalement des énergies renouvelables. C’est pourquoi, la gestion des stocks hydrauliques nécessite des modifications. Même si la capacité du parc hydraulique est stable depuis plusieurs années, des variations importantes de la production hydraulique peuvent être observées sur 1 an.

Il est important de prendre des mesures de précaution en raison des doutes à propos de l'évolution du débit réel des cours d'eau à long terme.

En effet, les débits effectifs des rivières pourraient également être affectés par l'évolution de l’utilisation de l'eau.

Les conséquences du changement climatique sur l'humidité des sols et dans les méthodes agricoles pourraient par exemple, augmenter l'utilisation de l'irrigation et réduire les volumes d'eau disponibles pour la production hydroélectrique. Au-delà des effets annuels, l'évolution du climat entraînera probablement une diminution du remplissage des réservoirs hydrauliques à la fin de l'automne et au début de l'hiver, ce qui provoquerait des sécheresses tardives. De plus, le nombre plus important de réacteurs pourrait être affecté par l'indisponibilité du parc nucléaire face aux contraintes climatiques. La sensibilité des réacteurs nucléaires aux effets du changement climatique fait débat sur la résilience du mix électrique à long terme.

Dans le cadre des Futurs énergétiques de 2050, un travail approfondi de modélisation a été mené.

Ces recherches permettent de remplacer le qualitatif par des évaluations quantitatives détaillées des effets du changement climatique sur la disponibilité du nucléaire à l'horizon 2050. La situation géographique et le système de refroidissement des réacteurs nucléaires ont un impact significatif sur leur sensibilité aux conditions météorologiques.

En effet, ce système de refroidissement peut varier selon les réacteurs, avec deux configurations principales.

Dans les réacteurs en circuit ouvert, l'eau froide est pompée dans le fleuve ou la mer, refroidit le circuit secondaire à travers le condenseur, puis est rejetée dans le fleuve à une température accrue.

Ainsi, l'eau se réchauffe malgré une consommation nette quasi nulle. Certains réacteurs doivent diminuer leur production, voire s'arrêter pour respecter ces contraintes réglementaires en cas de canicule ou de sécheresse importante susceptible de faire augmenter la température de l'eau et/ou diminuer le débit de la source froide.

C’est pourquoi,.... »

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