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DARLAN(1881-1942) - BIOGRAPHIE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 DARLAN (1881-1942) Fils d'un mm1stre de la III" République, François Darlan, né le 7 août 1881 à Nérac, entre à l'Ecole navale en 1899 et commence sa carrière dans les mers de Chine.

Après 1918, son avancement est rapi­ de.

Capitaine de vaisseau en 1926, il exerce plusieurs commande­ ments, notamment ceux des croiseurs Jeanne-d'Arc et Edgar-Quinet.

Promu contre-amiral en 1929, il joue un rôle important dans le redres­ sement de la flotte et, lors de la conférence navale de 1930 à Londres, comme chef du cabinet militaire du ministre de la Marine.

Vice-amiral en 1932, Darlan est envoyé en Algérie, puis commande l'escadre de l'Atlantique.

Bénéficiant de la confiance des milieux de gauche, il de­ vient chef d'état-major de la marine en 1936.

Dans le cadre du réar­ mement, il entreprend alors un vaste l"rogramme de constructions dont l'achèvement est prévu pour 1942-1944.

Au début de la seconde guerre mondiale, en tant qu'amiral de la flotte.

il dirige l'ensemble des forces maritimes françaises.

A l'armis­ tice, une fois assuré que la flotte ne sera livrée ni à l'Allemagne ni à l'Italie, il se rallie au maréchal Pétain, mais l'affaire de Mers ei-Kébir exacerbe ses sentiments antibritanniques latents.

Nommé d'abord mi­ nistre de la Marine, il commence une carrière politique, en décembre 1940, après l'éviction de Laval.

Il devient vice-président du Conseil, ministre de J'Intérieur et des Affaires étrangères et successeur éven­ tuel du maréchal.

Il se fait alors l'artisan de la «Révolution nationale» et de la collaboration.

En mai 1941, redoutant un effondrement britannique en Méditerra­ née et une paix de compromis entre la Grande-Bretagne et l'Allema­ gne, Darlan accepte, lors des entretiens de Berchtesgaden avec Hitler, d'accorder des facilités à l'Axe au Levant, en Tunisie et à Dakar.

Ces accords sont d'ailleurs rejetés par Vichy.

Après les échecs allemands en Russie, l'amiral se montre plus circonspect à l'égard de la collabo­ ration, ce qui entraîne, le 18 avril 1942, sa démission et le retour de Laval.

Il devient alors commandant des forces armées françaises.

Lors du débarquement allié en Afrique du Nord, en novembre 1942, il se trouve fortuitement à Alger.

Désavoué officiellement, mais encouragé en sous main par Pétain, il négocie l'arrêt des combats avec les Alliés et provoque la rentrée dans la guerre des possessions françaises d'Afrique.

Mais le 24 décembre 1942, celui que les Alliés ne considè­ rent que comme un «expédient>> est assassiné par le jeune Bonnier de La Chapelle, simple instrument aux mains des adversaires de Darlan. 2 / 2. »

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