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D'après les pages de Rabelais que vous connaissez, essayez de dégager les différentes formes du comique rabelaisien.

Publié le 21/12/2021

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« D'après les pages de Rabelais que vous connaissez, essayez de dégager les différentes formes du comique rabelaisien. Introduction : Dans le Prologue du Gargantua, Rabelais incite son lecteur à « rompre l'os et sucer la substantifique moelle ».

Cette allusion au sens caché, ou tout au moins sérieux, de sa vaste épopée ne peut faire oublier la devise de « Maistre Alcofribas Nasier » : Mieux est de ris que de larmes écrire Pour ce que rire est le propre de l'homme. En effet, bien que toutes les formes de comique soient l'expression d'une certaine sagesse et d'une lucidité aiguë, Rabelais, comme Molière, se consacrera avant tout au divertissement des « honnêtes gens ».

Par quels procédés cet humaniste bon vivant a-t-il mené à bien cette délicate entreprise ? I Le comique bouffon. L'imagination de Rabelais, comparable à celle d'un Balzac, est à la mesure de son éclat de rire. 1.

Le comique gigantal.

Rabelais examine ses héros à travers une lunette grossissante : cette forme de comique, qui sera reprise par Swift et Voltaire, ne manque pas de provoquer le rire et fait éclater, en pleine lumière, les failles de cette humanité stylisée et agrandie.

Ainsi, chaque personnage est érigé en symbole : Gargantua et son fils Pantagruel incarnent, par leur soif de savoir et leur amour de la vie, l'esprit même de la Renaissance ; Picrochole est la caricature du conquérant ; Panurge représente la ruse, Bridoye la vénalité des juges et Grandgousier la sagesse politique. 2.

La farce.

Rabelais sait apprécier à sa juste valeur le comique essentiellement populaire ; c'est pourquoi il s'inspire parfois du fabliau et de la farce qui avaient égayé l'âme du Moyen Age. Aussi, les parodies, les caricatures grotesques, les mystifications abondent-elles dans l'oeuvre de Rabelais.

En fait, cet écrivain ne rejette rien de ce qui provient du bon sens populaire, même pas (ou plus exactement surtout pas) la saine grossièreté.

D'où ces. gauloiseries et ces plaisanteries élémentaires qui lui furent souvent reprochées. II.

Le comique spirituel. L'oeuvre entière de Rabelais est placée sous le signe du rire, mais ce « rire énorme » dénoncé par Hugo se transforme aisément en un fin sourire. 1.

La satire.

Rabelais est souvent satirique ; toutefois, il n'est jamais amer quand il s'attaque : * à l'obscurantisme marqué de la « Sorbonne » ; « Papefigues » et des « Papimanes » ; inutilité des théologiens, etc.); * à l'obscurantisme marqué de la « Sorbonne » ; * aux méthodes pédagogiques du Moyen Age qui rendaient l'élève « fou, niais, tout rêveux et rassoté » ; * aux carences-de la justice {Tiers Livre) (fils d'avocat, Rabelais connaissait bien les problèmes de procédure) ; * à l'institution du mariage (Aventures de Panurge dans le Tiers Livre).. »

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