Dans une dissertation détaillée, vous montrerez que la nouvelle Boule de Suif présente une peinture réaliste de la société, vous montrerez également en quoi la nouvelle constitue une satire sociale.

« Demande d'échange de corrigé de mohamed sabbah ( [email protected] ). \Sujet déposé : Dans une dissertation détaillée, vous montrerez que la nouvelle Boule de Suif présente une peinture réaliste de la société, vous montrerez également en quoila nouvelle constitue une satire sociale. Maitre de la nouvelle, Maupassant a indéniablement su avoir un public fidèle qui a apprécié le génie de l'auteur par le biais de ses écrits subtils et exotiques.Une des nouvelles qui a marqué son nom dans la littérature française et dans l'esprit de milliers de lecteur est sans doute Boule de Suif.

Cette dernièreraconte la mésaventure d'une prostitue pendant la guerre franco prussienne en 1880, et comment elle fut trahie par ses compagnons après leur fuite deRouen lors de leur arrêt à l'auberge par l'officier qui exige le corps de Boule de Suif pour les laisser partir.

Comment donc Maupassant a-t-il conçu sanouvelle pour être un chef d'½uvre littéraire ? Certes, Maupassant expose un tableau réaliste et authentique de la société, tout en dressant une satiremordante et acerbe de cette dernière. Boule de Suif est, en effet, une peinture réaliste de la société.

Tout d'abord, il est évident que son auteur le grand Maupassant est un ecrivain et romancierréaliste, d'où cet écrit s'intègre au mouvement réaliste.

D'ailleurs, cette nouvelle bien connue est écrite à l'âge d'or du réalisme, la seconde moitié du XIXesiècle, au sein d'une société en mutation qui devient essentiellement matérialiste.

Nous pouvons bien comprendre que Boule de suif répond alors à tous lescritères de la nouvelle réaliste.

Effectivement, l'action décrite prend place au c½ur de l'Histoire, dans les liens connus à la seconde moitié du XIXe siècledurant la guerre franco-prussienne de 1870-80.

La nouvelle se situe au moment de la déroute de l'armée française : les Prussiens assiègent la Normandieet les Français éprouvent un sentiment de honte et de vengeance.

C'est précisément entre la chute de la France et la capitulation que s'ouvre le récit.

Tousles détails sont scrupuleusement décrits de sorte à donner « l'illusion complète du vrai », les personnages sont présentés dans leur milieu social et les lieuxont tous leur place dans la réalité la Normandie, Tôtes, l'auberge, des lieux connus de Maupassant.

Il est naturel de noter aussi que l'anecdote qui estévoquée ici est empruntée au réel, c'est l'oncle de Maupassant, Charles Cord'Homme, qui lui aurait relatée et les personnages ont presque tous un modèledans la réalité.

Elisabeth Rousset, surnommée « Boule de suif », serait inspirée d'une certaine Adrienne Legay, rouennaise, qui exerçait la même profession.Le personnage de Cornudet serait emprunté à l'oncle de Maupassant.

Et le modèle accordé aux Carré-Lamadons et aux Brévilles renverrait à des famillesrouennaises de la haute société.

En revanche, même si les autres personnages sont imaginaires, il n'en reste moins que leurs comportementscorrespondent à la réalité et qu'ils sont caractéristiques de leurs classes sociales, leurs portrait sont aussi authentiques et vraisemblables, d'où émane unecertaine ressemblance à la réalité.

D'ailleurs, les faits mis en scène, la réaction des français face a l'occupation prussienne soit par la bonté des fanfaronsvertueux envers l'ennemi ou les actes héroïque comme ceux de Boule de Suif sont le reflet de ce qui pouvait se lire dans la presse de l'époque et ce qu'onenseigne aux élèves a propos de cette période de guerre effroyable et horrible.

Tous les événements sont donc réels et vraisemblables et font l'objet d'unedescription minutieuse, une des caractéristiques de l'écriture réaliste.

Maupassant a bel et bien fait de son ½uvre un miroir de la réalité en adoptant unehéroïne réaliste « la prostitué », en situant son texte dans l'histoire tout en dessinant un monde vraisemblable sans artifices ni idéalisation; il dit mêmedans la préface de Pierre et jean, que ses ½uvres sont « une illusion parfaite du vrai ».

Cependant, derrière cette coquille du réel, ce cache une critiqueabrupte et agressive de la société du XIXe siècle. Boule de Suif se manifeste aussi comme satire sociale, la nouvelle ne manque pas de comique dure et moqueur.

Maupassant propose un portrait satirique dela société et des différentes classes sociales qui la compose, par l'égoïsme, la superficialité et les banalités des personnages composant chaque classe.Les descriptions des personnages est essentiellement basée sur les biens matériels afin d'insister sur l'importance de l'argent pour la société d'aujourd'hui,à savoir qu'une personne se résume à ce qu'elle possède.

En effet, les personnages dans la nouvelle forment une espèce de microsociété française de la findu XIXe siècle.

Maupassant a voulu mettre en scène des individus quotidiens représentatifs des diverses classes sociales auxquelles ils appartiennent.D'ailleurs, Boule de Suif se trouve seul sans véritable identité, elle est appelée par son physique et non par son vrai prénom Elisabeth Rousset.

De même,tout au long de la nouvelle, elle est comparée a de la nourriture, ce champs lexical de la nourriture va permettre de percevoir son corps voire elle toutentière, prête à être consommée.

Boule de suif apparaît aussi comme une héroïne sacrifiée.

Maupassant souligne ses qualités et présente son personnagecomme un être naïf, inconscient et généreux toujours prêt `a aider les autres et à offrir un des choses plus chères à ses yeux : la nourriture tout d'abord etson corps ensuite.

Elle se présente alors comme un exemple de patriotisme, de convictions religieuses et des idées politiques bien définies ; elle symbolisealors la résistance contre l'occupant.

Tandis que les autres apparaissent comme des êtres dédaigneux, méprisables, et surtout hypocrites qui nes'importent qu'aux apparences.

L'auteur déteste les bourgeois, il les critique jusqu'à l'absurdité, ceux sont des êtres vils, moralement bas, rusés etmalhonnêtes qui ne s'intéressent qu'à l'argent.

Les aristocrates apparaissent aussi comme des lâches, égoïstes, hautain et ont l'âme fonde sur le paraitre.Ensuite, la critique de la religion semble flagrante et omniprésente aussi dans la nouvelle.

Maupassant accuse les deux s½urs de détourner la religion, del'utiliser de manière abjecte pour arriver à ses buts.

Elles sont déshumanisées lorsqu'elles citent la prière, exhalant l'hypocrisie et la vanité lorsqu'ellesregardent, et l'agressivité quand elle parle.

En outre, Cornudet parait comme quelqu'un de vain, ridicule et surtout inutile, et ces idées politiques sontsouvent ridiculisées par l'auteur.

L'officier prussien, caricature impitoyable de l'officier victorieux, sert a Maupassant pour critiquer la tyrannie arbitraire decelui qui possède quelques pouvoirs.

Maupassant critique donc la société et dénonce les renversements du paraitre et de l'être des personnages, et nousmontre de façon intransigeante l'effondrement de toutes les valeurs prônées, avant que le souci de conservation personnelle devienne le seul qui compte :manger les provisions de la prostituée et la jeter dans les bras de l'officier allemand.

Cette nouvelle est un chef d'½uvre et il saisit dans ses cotes cruellesles réalités dures de la vie. Dans cette nouvelle réaliste, Maupassant a une vision pessimiste de la société.

Il dénonce la bassesse de la « bonne » société qui est égoïste, lâche,hypocrite, sans honneur et sans aucun sens patriotique.

La crise qu'ils viennent de subir n'a pas changé leur caractère.

Quand à Boule de suif, elle esttoujours aussi exclue et méprisée à la fin qu'elle l'était au début malgré son sacrifice.

Cela montre que le niveau social ne fait pas la valeur morale : Boulede suif apparaît bien plus respectable que la société dite « honnête », elle est l'héroïne, une vrai patriote de la France et ne s'intéresse pas à la fortune etaux intérêts comme les autres.

Et tout cela enveloppé dans une couche du réel pour rendre à la satire plus d'effet et pour miroiter aux yeux du lecteur sasociété dégradante et corrompue.

Cela nous rappelle parfaitement, une anecdote biblique avec le christ où le peuple voulut tuer une courtisane, alors lechrist refusa cela en disant : « celui entre vous sans péché, qu'il l'a tue ».

les regards meprisants de la haute société est nullement justifié.

N'est il pashonteux que la charité ce moque de l'hôpital ? \Sujet désiré en échange : Flaubert, Madame Bovary, Excipit.

La mort de C harles.. »