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Danemark (1997-1998)

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450912.txt[14/09/2020 16:45:12] Danemark 1997-1998 Aux élections législatives du 11 mars 1998, la défaite annoncé e du Premier ministre sortant, le social- démocrate Poul Nyrup Rasmussen, n'a pas eu lieu : le Parti social-dé mocrate a obtenu 36 % des voix (et 63 sièges), un score légèrement supérieur à celui de 199 4 (+1,4 %), et un nouveau gouvernement de coalition avec les radicaux libéraux (7 sièges) devait béné ficier du soutien, au Folketing (Parlement), des deux formations situées à l'extrême gauche, le Parti socialiste populaire et la Liste unique (20 sièges au total).

Le scrutin a consacré le Parti libéral premier parti d'op position devant le Parti conservateur en net recul (respectivement 24 % et 8,9 % des voix) et a confirmé la perc ée remarquée, aux élections locales du 18 novembre 1997, du Parti populaire danois (7,4 %), issu d'une sci ssion (en 1996) au sein du Parti du progrès : au total le score de l'extrême droite populiste s'est élevé à 9,8 %.

La question des réfugiés somaliens (le Danemark en compte 10 000) a été au centre de la campagne électorale.

Elle a provoqué le changement du ministre de l'Inté rieur le 20 octobre 1997: Thorkild Simonsen a remplacé Mme Birte Weiss, et un durcissement de la politiq ue du gouvernement (deux projets de loi restreignant le droit d'asile et insistant sur la néce ssité d'intégration des immigrés ont été présentés en décembre 1997).

Les résultats économiques, plutôt satisfaisants, ont favorisé la victoire électorale des sociaux-démocrates.

Supérieur à 12 % en 1994, le taux de chômage a été de 5,7 % en 1997, la croissance du PIB s'est poursuivie (3,4 %), et l'inflation s' est maintenue à 2,1 %.

Selon les prévisions, l'excédent budgétaire, égal à 0,5 % du PIB en 1997, pouvait atteindre 1,5 % en 1998 ; quant à la dette publique, elle ne devait pas dépasser 57 % du PIB (con tre 70 % en 1996 et 65 % en 1997).

Le 7 octobre 1997, les risques de " surchauffe économique " ont amené le gouvernement à prendre des mesures de restriction de la consommation publique (-2 milliards de cou ronnes en 1998) et privée (par le placement obligatoire de 1 % du salaire brut dans les fonds de retraite) .

Après dix jours d'une grève massive dans le secteur privé (un demi-million de grévistes dans l'industrie, les transports et les autres services), le Premier ministre a imposé aux partenaires syndicaux et patronaux un règlement du conflit avec obligation de reprendre le travail, en faisant adopter le 7 mai 199 8 une loi accordant à tous les salariés deux jours de congés supplémentaires (au lieu de la s ixième semaine réclamée), auxquels s'ajoutent trois jours (dont deux dès 1998) pour les familles avec enfant(s) de moins de 14 ans.

Les sociaux-démocrates avaient pour la première fois souscrit en m ajorité à la ligne pro-européenne de Poul Nyrup Rasmussen au congrès de leur parti en septembre 1997 : le 28 mai 1998, ils ont convaincu la population d'entériner par 55,1 % des voix le traité d'Amsterdam r elatif à l'Union européenne, malgré la rude campage des partisans du " non ".

Mais le Danemark est resté div isé sur la question européenne en dépit du régime spécial dont il devait continuer à béné ficier et qui avait permis l'adoption " en seconde lecture " du traité de Maastricht (56,8 % de " oui ", le 18 mai 1993 ).

Bien que souscrivant aux critères de convergence requis pour le passage à la monnaie unique, le Danemark n 'a cependant pas adopté l'euro, restant fidèle à la dérogation qu'il avait obtenue en 1993.. »

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