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Cuba (1997-1998)

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450886.txt[14/09/2020 16:45:10] Cuba 1997-1998 L'année 1998 aura permis à Fidel Castro d'engranger d'importantes victoires diplomatiques.

L'embargo, jugé " éthiquement inacceptable " par le pape lors de sa visite en janvier, et la loi Helms-Burton ont été condamnés lors de la réunion du groupe de Rio et de l'Union europé enne (UE) en février à Panama.

L'intégration du Cuba parmi les pays de la Caraïbe progresse.

Les quinze pays membres du Caricom (Communauté des Caraïbes) ont en effet recommandé son admissi on dans le groupe ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) qui regroupe soixante et onze pays.

La visite historique du souverain pontife (21-26 janvier 1998) a marqu é un tournant dans la reconnaissance de l'île.

Après le rétablissement des relations diplomatiques avec la Guatémala puis avec la République dominicaine, Jean Chrétien, Premier ministre du Cana da (partenaire des États-Unis dans l'ALENA-Accord de libre-échange nord-américain), s'est rendu en v oyage officiel à Cuba en 1998.

Juan Carlos devrait s'y rendre en 1999, à l'occasion du Sommet ibéro-am éricain devant se tenir à La Havane.

Après plus d'un an de crise, le gouvernement conservateur de José Maria Aznar a nommé un nouvel ambassadeur, normalisant ainsi les relations entre l'Espagne et l'île .

Enfin, pour la première fois, Cuba a échappé à la condamnation de la Commission des droits de l'homm e de l'ONU.

Depuis 1992, les États- Unis déposent un projet de résolution condamnant les violations de s droits démocratiques et instituant un rapporteur spécial chargé d'enquêter sur l'île.

Ce projet a été repoussé lors de la 54e session de la commission en avril 1998.

Le voyage d'une nouvelle délégation du CNPF (Conseil national du patronat français) et la visite officielle du ministre délégué à la Coopération, Charles Josselin, o nt confirmé le dynamisme des relations franco- cubaines, illustré par la visite officielle que devait faire en Franc e Carlos Lage, Premier ministre de fait, en septembre 1998.

Le gouvernement français s'est montré favorable à l'adhésion de Cuba à la nouvelle convention de Lomé pour l'an 2000 à condition que le gouvernement castriste en accepte les clauses diplomatiques.

Les gouvernements de l'UE avaient adopté une position commune en 1996, subordonnant l'approfondissement des relations avec La Havane à l'adoption de ré formes démocratiques.

Aucune réforme significative n'est pourtant intervenue sur le plan politique .

Le Ve congrès du Parti communiste a consacré Raoul Castro, frère de Fidel et ministre des Forces armé es, comme successeur officiel.

La nouvelle Assemblée nationale du pouvoir populaire a réélu le Co nseil d'État, dont le président reste F.

Castro, qui a réaffirmé son refus de toute transition.

Protégé e par la visite papale, l'Église cubaine est désormais la seule institution non officielle reconnue.

Les déclar ations de ses évêques, ses nombreuses publications connaissent un écho certain.

Une nouvelle approche américaine est-elle envisageable ? Quelques ass ouplissements de l'embargo sont intervenus en avril 1998, mais de portée très limitée.

Aux É tats-Unis, les milieux d'affaires ont fait pression dans ce sens.

La publication, en avril 1998, d'un rapport du Pe ntagone reconnaissant que Cuba ne représente qu'" une menace négligeable sur le plan des forces c onventionnelles pour les États-Unis et ses voisins " a contredit l'argumentation traditionnelle du départeme nt d'État.

Enfin, la mort de Jorge Mas Canosa, dirigeant de la Fondation cubano-américaine, un lobby anti-ca striste très puissant, a affaibli les courants les plus conservateurs des réfugiés cubains.

Une certaine détente a semblé marquer les relations entre les deux pays.

Cependant, si la composition politique du Congrès américain ne changeait pas lors des élections de novembre 1998, le président Bill Clinton n'aurait pas la possibilité d'abroger l'embargo.

En tout état de cause, le département d'État a conti nué à mener une guerre d'usure et à miser sur les difficultés persistantes de l'économie cubaine pour dés tabiliser le régime.

La levée des sanctions, l'accès aux financements internationaux et au marché américain permettraient d'améliorer le sort de la population, dont la majorité vit dans des conditions matérielles t rès difficiles, surtout lorsqu'elle n'a pas de ressources en dollars.

Les perspectives économiques sont restées incertaines.

La dégra dation de la récolte sucrière (environ 3 millions de tonnes) s'est confirmée en 1998.

Le général Ulises Rosales del Toro a été nommé ministre de l'Industrie sucrière, renforçant le poids des militaires dans l'é conomie.

Si la croissance du tourisme a continué, sa rentabilité est restée insuffisante.

La dette exté rieure, évaluée en 1998 à 11 milliards de dollars, reste un obstacle majeur à la " récupération " écon omique du pays.

La renégociation de la dette avec le club de Paris s'est heurtée aux pressions de Washington.

La loi Helms-Burton faisait l'objet d'un litige persistant entre les É tats-Unis et la France qui conteste son. »

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