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Cuba: 1996-1997

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450885.txt[14/09/2020 16:45:10] Cuba 1996-1997 La réélection de Bill Clinton en novembre 1996 n'a en rien modifié la politique américaine envers Cuba.

La loi Helms-Burton est restée une source de tensions très sérieus es entre l'Union européenne (UE), le Canada, le Mexique, le Japon d'une part, et les États-Unis d'autre pa rt.

Or, cette législation ne peut être annulée sans l'approbation des deux chambres du Congrès américa in.

Avec une majorité républicaine au Sénat, cet objectif est apparu impossible à atteindre.

Le compromis provisoire intervenu entre l'UE et la Maison-Blanche en avr il 1997 a représenté une première victoire pour Washington dans la mesure où l'UE a suspend u sa plainte à l'OMC (Organisation mondiale du commerce).

Bill Clinton devrait en échange reporter le t itre III de la loi jusqu'à la fin de son mandat, évitant ainsi des procès aux entreprises européennes qu i "trafiqueraient" - selon la terminologie américaine - en investissant à Cuba dans des biens nationalisés par le régime castriste.

En revanche, le titre IV, qui prévoit la non-délivrance de visas et l'expulsion de s États-Unis d'un étranger qui aurait "trafiqué" avec des biens nationalisés, est resté en vigueur.

La reculade européenne s'est expliquée notamment par les divergenc es apparues au sein des Quinze, après le rapprochement du gouvernement espagnol désormais dirigé par José-Maria Aznar (droite) avec Washington.

Le gouvernement français a fait entendre sa différence en signant avec La Havane en avril 1997 une convention de protection des investissements au moment même où une délégation d'entreprises se rendait pour la troisième fois dans l'île sous l' égide du CNPF (Conseil national du patronat français), provoquant des commentaires critiques du département d u Commerce américain.

Après une croissance de 7,8 % en 1996, les prévisions étaient d e 4 % environ pour 1997.

Les bons résultats de 1996, dus à la progression de la production de sucre, au "boom" du tourisme (environ un million de visiteurs), aux records de production obtenus dans le nickel grâce à l'entreprise canadienne Scherritt), devraient être affectés en 1997 par la baisse des pri x du sucre et par les difficultés financières.

L'endettement a continué de s'accroître, le coût des emprunts à court terme a été majoré par le risque que la loi Helms-Burton fait peser sur les entreprises.

La restructuration du secteur d'État s'est poursuivie, provoquant une augmentation du chômage.

Cependant, le rythme des réformes dépendra des réactions d'une population lasse des privations, irritée par les inégalités.

Ceux qui travaillaient à leur compte, lé galement ou dans le secteur non déclaré, les salariés des entreprises mixtes, ou les familles qui reçoivent une aide en dollars de parents en exil ont vu leur niveau de vie progresser.

En revanche, le pouvoir d'achat des salar iés du secteur public payés (sauf exception) en pesos a continué de baisser.

En dépit des pressions européennes, aucune ouverture politique n'e st intervenue.

L'année 1997 devrait se clore par le Ve congrès du Parti communiste.

La commémoration du t rentième anniversaire de la mort de Che Guevara en Bolivie devait donner lieu à de nombreuses cérém onies célébrant le "guérillero héroïque", dont les ossements ont été retrouvés en Bolivie.

Les électio ns législatives ont été avancées à fin 1997, afin qu'elles précèdent la visite du pape, attendu en janvier 1998 .. »

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