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croissance.

Publié le 07/12/2021

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croissance. n.f.
1. MÉDECINE :
augmentation de taille. La croissance staturopondérale est la croissance en taille et en
poids de l'individu. Elle se fait parallèlement à la maturation osseuse, viscérale et
psychomotrice. La croissance est influencée par de nombreux facteurs : hérédité,
alimentation, environnement, maladie. Il n'existe aucune valeur normale, mais des valeurs
extrêmes, minimales et maximales.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
alimentation humaine - Alimentation et diététique - Du nourrisson à l'adulte
assimilation
nutrition
somatotrope (cellule)
TSH
Les livres
croissance, page 1328, volume 3

2. ÉCONOMIE :
processus conduisant à une augmentation, dans le long terme, du produit global d'une
économie ou du chiffre d'affaires d'une entreprise. On distingue en général la croissance
économique de l'expansion, dans laquelle l'augmentation du produit global peut se limiter
au court terme, et du développement, qui implique des transformations structurelles. On
utilise cependant de plus en plus le terme de croissance pour désigner toute augmentation
du produit global, même si son intensité (mesurée par le taux d'accroissement annuel du
produit intérieur brut, ou PIB) varie au cours du cycle.
Plusieurs explications en ont été proposées. Pour la théorie néoclassique,
l'augmentation du produit global s'explique par deux éléments. Le premier est
l'augmentation de la quantité de chaque facteur de production : accroissement de la
population active (sous l'effet de la démographie et des changements sociaux) et du stock
de capital (sous l'effet de l'épargne finançant l'investissement). Le second est
l'augmentation de la productivité des facteurs : le progrès technique élève celle-ci soit par
son incorporation à l'un des facteurs (meilleure formation des travailleurs, machines plus
performantes), soit par ses effets sur l'ensemble de l'économie (élévation du niveau
général des connaissances). Ces éléments sont synthétisés dans une fonction de
production macroéconomique.
Pour l'école classique, la croissance résulte principalement de l'accumulation du capital
et s'explique par deux éléments. Le premier est l'étendue du marché : plus le marché
s'élargit (par exemple grâce à l'abaissement des frontières douanières entre les pays), plus
la spécialisation des activités permet un accroissement de la productivité du travail ( voir
division du travail). Le second est le niveau du taux de profit : au-dessous d'un certain
niveau, les capitalistes n'investissent plus et la croissance se ralentit. De l'influence
respective de ces deux éléments dépend la poursuite de la croissance dans le long terme.
Pour la théorie postkeynésienne, le problème principal est celui d'une croissance
équilibrée de plein-emploi. L'augmentation de la population active et le progrès technique
déterminent la croissance potentielle, mais la croissance effective dépend de deux
éléments : le comportement d'investissement des entreprises, conditionné par leurs
anticipations relatives à l'état de la demande, et la répartition des revenus, dont dépend

l'épargne globale.
Ces différentes théories fournissent les éléments explicatifs des deux tendances
successives constatées dans les économies occidentales depuis la Seconde Guerre
mondiale : une croissance ininterrompue jusqu'au milieu des années soixante-dix (les
« Trente Glorieuses « selon l'expression de Jean Fourastié), puis une période plus instable,
où la récession a été suivie d'une reprise de la croissance, marquée cependant par un
sous-emploi élevé et une fragilité financière. Pour survivre et atteindre les objectifs fixés
par leurs dirigeants, les entreprises sont en général obligées de dépasser une dimension
jugée critique, en augmentant les moyens matériels et les ressources financières dont elles
disposent. Mais elles ne le font pas toutes au même rythme ni par les mêmes voies. Ainsi,
on oppose la croissance interne, organisée à partir des moyens propres à l'entreprise, et la
croissance externe, qui est la captation de moyens créés et organisés par d'autres. Cette
dernière conduit fréquemment à la constitution de groupes.
La croissance est d'abord quantitative et se mesure par des indicateurs (variation du
chiffre d'affaires, des effectifs, du nombre d'établissements) ; mais elle entraîne aussi des
changements profonds dans les modes de gestion, qui doivent maîtriser une plus grande
complexité.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
abondance
accumulation - 2.ÉCONOMIE
Allais Maurice
capitalisme
crise économique - Quelques diagnostics sur les années récentes
cycle économique
développement - 1.ÉCONOMIE
division du travail
économie
industrialisation
inflation
Kondratiev Nikolaï Dimitrievitch
néoclassique (synthèse)
PIB (produit intérieur brut)
production
récession
revenu
Schumpeter Joseph
taux - 2.ÉCONOMIE
Les livres
emploi, page 1649, volume 3

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