Databac

Croatie: 1994-1995

Publié le 14/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Croatie: 1994-1995. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450856.txt[14/09/2020 16:45:08] Croatie 1994-1995 A partir du printemps 1994, la Croatie a connu une phase de stabilité politique interne, la politique internationale reprenant la première place.

Après que Stipe Mesic et Josip Manolic ont quitté le HDZ (Communa uté démocratique croate; parti du président Franjo Tudjman, au pouvoir depuis avril 1990) et ont fondé le HND (Parti des démocrates indépendants croates), en avril 1994, tandis que l'opposition refusa it de siéger au Parlement (mai 1994), la politique intérieure croate s'est structurée dans le cadre d'un bipartisme imparfait avec le HDZ, au pouvoir, d'un côté, et le HSLS (Parti libéral social croate), comme principal parti d'opposition, de l'autre.

Le premier a semblé pouvoir compter sur le soutien de plus d'un tiers des électeurs, base suffisante dans le cadre d'un scrutin à dominante majoritaire, et contrôle presque tous les médias importants, tandis que le HSLS de Drazen Budisa, qui avait obtenu plus de 20% des voix aux é lections présidentielles d'août 1992, paraissait pouvoir rallier la majorité des électeurs de Dalm atie, à l'exception de l'Istrie où un parti autonomiste pourrait obtenir deux tiers des suffrages.

Les autres format ions, Parti du droit croate (extrême droite), Parti paysan, Parti social-démocrate (ex-part i communiste) et Parti national serbe, pouvaient être considérées comme des figurants.

En matière de diplomatie, la Croatie a d'abord semblé appliquer un e politique d'apaisement: pendant les combats de la poche de Bihac (Bosnie-Herzégovine) en octobre-novemb re 1994, malgré l'intervention des Serbes de Croatie à l'appui de l'offensive de ceux de Bosnie, Zagreb n'est pas intervenu.

Un accord économique a même été conclu le 22 décembre 1994 entre le gouvernement croate et les Serbes de Croatie.

Mais dès le mois de janvier 1995, le président Tudjman faisait sav oir que le mandat de la Forpronu (Force de protection des Nations unies) ne serait pas renouvelé dans les mê mes termes.

S'il en a été autrement, le 1er avril 1995, c'est en raison du nouveau mandat confié à l'ON URC, nouvelle appellation de cette force, chargée d'une mission théorique de contrôle des frontiè res internationales de la Croatie, dont les modalités pratiques restaient cependant floues.

Cela a été le prélude d'un nouvel éclat: le 1er mai 1995, pr ofitant de la fin de l'armistice bosniaque, l'armée croate attaquait, en Slavonie occidentale, les territoires de la "république serbe de Krajina" ("RSK"), situés sur le territoire internationalement reconnu de la Croatie - la "RSK", en effet, ne regroupe pas uniquement les territoires serbes de la Krajina, au sens géograph ique, mais également ceux de Slavonie.

Cette opération militaire a été couronnée de succè s, malgré les critiques politiques formulées par certains observateurs internationaux.

Elle a montré que la straté gie de la reconquête par la guerre limitée, déjà illustrée au moment de l'opération Maslenic a (janvier 1993) et des combats de septembre 1993, restait une option pour le pouvoir croate, parallèlement à d es négociations internationales.

Fin juillet 1995, l'armée régulière croate intervenait à nouveau contre les sécessionnistes de la "RSK", dans l'ouest du territoire bosniaque, reconquérant les villes de Glamoc et Bossansko-Grahovo.

Le 4 août, une offensive massive de l'armée croate était lancé e en direction de la Krajina, contre les forces serbes sécessionnistes.

Cette offensive aboutissait rapidement à la prise de Knin, la capitale de la "RSK".

Un cessez-le-feu était conclu le 7 août, sous les auspices de l'ONU.

Un considérable exode de population serbe a suivi la reconquête croate.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles