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Critique d'Ophélie de Rimbaud

Publié le 14/10/2022

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« Critique d’Ophélie Introduction Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille, Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique faisant de lui une des figures majeures de la littérature française. Nous avons étudié l’un de ses œuvres Ophélie. Bachelard en considérant les 4 éléments principaux de la nature : Le feu, L’eau, La terre, L’air.

Il essaye d’expliquer les images dynamiques dans la littérature.

Donc nous avons choisi la méthode dont il abord le thème de la mort en ayant de l’eau dorment.

Dans le poème Ophélie avec l’élément de l’eau qui est l’élément dominant, on va savoir comment l’eau apparait comme le thème de la mort en relation avec les autres éléments de la nature.

On va chercher comment la figure d’Ophélie est - elle présentée ? De quelle manière la nature se montre ? La mise en valeur de la nature Personnification de la nature : Chaque élément de la nature s’anime autour du corps d’Ophélie : Le vent baise ses seins, les saules frissonnants pleurent sur son épaule, sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux, les nénuphars froissés soupirent autour d’elle, les plaintes de l’arbre et les soupires des nuits, la voix des mer folles. La nature comme une personne semble compatir au chagrin d’Ophélie et à son destin tragique. L’aspect maternel de la nature est également mis en évidence à travers un bref champ lexicale de la maternité. Sein, bercé, nid, enfant Dans les quatre premières strophes, la nature est associée à la douceur et à la protection maternelle. Les eaux du fleuve bercent le corps de la jeune fille, ses grands voiles bercés mollement par les eaux, la végétation alentours se penche sur elle comme une mère consolant son enfant, sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux. Le fleuve devient le berceau funèbre d’Ophélie et la nature son tombeau. B : une nature éternelle L’image du corps qui passe depuis plus de mille ans sur le fleuve souligne l’aspect éternel de la nature. En comparant Ophélie à une fleur comme un grand lys, soit un élément naturel, le poète lui attribue les mêmes caractères que la nature. Le présent de l’indicatif, il a également une valeur descriptive qui transforme la scène en tableau. Le personnage d’Ophélie : Ophélie : Un personnage à la fois humain et surnaturel Le poète la décrit comme un être humain à travers un champ lexical du corps humain. Ses seins, ton cœur, ton sein d’enfant trop humain et trop doux, tes genoux, mais aussi comme un être n surnaturel fantastique. Rimbaud insiste ainsi sur la blanche du personnage : La blanche Ophélie comme un grand lys, fantôme blanche, O pale Ophélie ! belle comme la neige. Cette blancheur souligne l’aspect spectral et fantomatique d’Ophélie.

Comme une apparition, immatérielle et vaporeuse. Flotte, ses longs voiles, ses grands voiles, esprit Par ailleurs, Ophélie est associée au mystère et au fantastique. Un chant mystérieux, d’étranges bruits, mais aussi au rêve et à la nuit : étoiles, couchée, son grand front rêveur, éveille un aune qui dort, ton esprit rêveur, les soupires des nuits. Ophélie : Un double du poète L’apostrophe et le tutoiement signalent une certaine familiarité entre le poète et le personnage d’Ophélie O pale Ophélie, oui tu mourus, T’avaient parlé tout bas de l’apre liberté, O pauvre folle, Tes grandes visions étranglaient ta parole En évoquant la quête de la liberté.... »

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