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Création de l'OTAN: une étape vers la défense de l'Ouest

Publié le 29/08/2020

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  OTAN (ORGANISATION DU TRAITÉ DE L’ATLANTIQUE NORD) Issue du pacte de l’Atlantique Nord signé en avril 1949 à Washington, cette organisation se fixa pour but de « sauvegarder la paix et la sécurité, et de développer la stabilité et le bien être dans l’Atlantique Nord. » Elle regroupa d’abord la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et le Portugal. Elle s’étendit à la Grèce et à la Turquie en 1952, puis à la République fédérale allemande en 1955, et à l’Espagne en 1982. La France s’en retira sous l’impulsion du général de Gaulle, mais resta membre de l’alliance.

« Création de l'OTAN: une étape vers la défense de l'Ouest En 1949, lorsque l'OTAN est mise sur pied, l'Europe se trouve confrontée à la guerre froide.

Six ans plus tard, l'Est crée le pacte de Varsovie.

Depuis, les deux blocs déterminent la politique du continent européen durant plusieurs décennies. Lorsque, le 4 avril 1949, Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères britannique, signe à Washington le traité de l'Atlantique Nord, de concert avec ses collègues de Belgique, du Canada, de France, du Danemark, de Hollande, d'Islande, d'Italie, du Luxembourg, de Norvège, du Portugal et des États-Unis, il cherche à ne pas donner à l'URSS l'impression que l'Occident fait là une démarche belliqueuse.

Il s'agit, selon Bevin, d'une mesure purement défensive et d'une des plus grandes démarches destinée à garantir la paix, tentée depuis la Première Guerre mondiale.

Le traité ne comporte aucune clause secrète et aucune nation pacifique n'a à le redouter. L'URSS qui, quelques mois auparavant, avait mis en scène le coup d'État communiste de Tchécoslovaquie et qui de plus a tenté d'affamer Berlin-Ouest, sait exactement ce que vise le traité: il est destiné à empêcher que le rideau de fer contre lequel Winston Churchill s'est élevé dès 1946, ne s'étende vers l'Ouest. Moscou réagit par une campagne de propagande dont il est coutumier: dans toute l'Europe, l'URSS mobilise les partis communistes et leurs sympathisants.

Ils accusent les États signataires de préparer la guerre contre l'Union soviétique présentée comme l'exemple même des vertus pacifiques.

Mais la campagne échoue. Avec la signature du traité de l'Atlantique Nord les cosignataires garantissent les uns aux autres le soutien militaire en cas d'agression.

C'est Eisenhower, riche de son expérience militaire, qui prend le poste de commandant en chef de l'OTAN en Europe. La République fédérale d'Allemagne adhère à l'alliance atlantique en mai 1955. Moscou réagit en créant le pacte de Varsovie.

Tous les États satellites, à l'exception de la Yougoslavie, en sont membres, et l'URSS fait stationner des troupes dans chacun des États signataires. Cette nouvelle répartition des troupes permet aux chars soviétiques de prendre position jusqu'aux frontières de l'Europe de l'Ouest. L'Europe devient alors le principal théâtre de la guerre froide.

L'URSS et les États-Unis, surarmés, s'y font directement face par alliés interposés. Mais cette confrontation n'entraîne aucun affrontement militaire.

Lorsque, en 1989, l'OTAN fête son 40e anniversaire, l'Europe peut se féliciter rétrospectivement d'avoir vécu l'une des plus longues périodes de paix de son histoire.

Entre temps, l'effondrement de l'URSS et des changements politiques radicaux dans les pays satellites se sont produits.

À l'aube des années 90, le système communiste de l'Europe de l'Est a définitivement vécu. L'OTAN ayant perdu sa fonction initiale, entreprend un changement d'orientation. En 1994, elle propose un partenariat pour la paix à la Russie et aux États d'Europe de l'Est, ainsi qu'une coopération politique et militaire.

Si cette ouverture est bien accueillie par les nouvelles démocraties, elle suscite de fortes réticences de la part de la Russie.. »

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