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cours philo 2

Publié le 17/05/2020

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« Fiche de cours : l'homme est conscience 1.

Pourquoi peut on définir l'homme par la conscience ? La conscience est une donnée immédiate de la vie.

En effet , il est impossible de se représenter la conscience: elle n'est pas un objet jeté devant soi comme une quelconque chose, elle ne se montre pas.

"Mais qu'est ce que la conscience?", demande Bergson, qui ajoute : "Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous !" Imaginer, percevoir, distinguer, réfléchir, juger, agir, etc., sont autant d'actes qui ne prennent de sens que dans la mesure où ces actes sont présents à la conscience, où ils sont éclairés par cette "chose" Le sentiment de soi n'est pas la conscience de soi.

Je vis, et cette conscience d'être vivant est le premier savoir irréfutable qui caractérise mon humanité et me rend présent à moi- même et au monde.

La conscience me distingue de l'animal qui peut posséder un certain sentiment de soi, de son environnement , mais n'a conscience ni de son passé ni de son avenir.

La conscience est la source de toute interrogation sur la condition humaine et sur l'univers.

C'est à partir d'elle que l'homme se construit.

2.

Le surgissement de la conscience Cette apparition est une intuition fulgurante.

La conscience surgit lorsque l'enfant dit "je" pour la première fois, lorsqu'il se sépare du monde fusionnel dans lequel il est plongé depuis sa naissance.

Il passe du "Paul a faim" à "j'ai faim".

Ce surgissement de la conscience le sépare à jamais du monde.

Mais cette rupture radicale et irrémédiable va permettre l'émergence de la réflexion.

Ainsi, dire "je", c'est se détacher de ce monde perçu comme fait pour moi, fait répondre à tous mes désirs.

Ce monde, désormais peuplé d'autres "je", d'autres désirs que les miens, n'est plus aussi familier.

Je ne suis plus dans le monde, mais je suis au monde, devant le monde.

Je viens de prendre conscience à la fois de mon identité et de ma différence avec ceux (les personnes) et ce (le monde) qui m'entourent.

Cet évènement, l'un des moments essentiels de mon humanité, est irréversible.

"Auparavant, l'enfant ne faisait que se sentir, maintenant il se pense", écrit Kant.

La conscience est le savoir, immédiat ou réfléchi, que l'homme a de lui-même et qui se reconnaît comme situé dans le monde.

La conscience dite psychologique passe de : "j'ai conscience" à "j'ai conscience d'avoir conscience".

Nous retrouvons ici l'étymologie du mot conscience : cum scientia, avec le savoir, un savoir accompagné, un savoir rassemblé autour d'un centre qui est l'homme.

3.

La conscience, lumière et lien La conscience est donc le moi fondateur du monde et du sens, l'absolue certitude de moi pour moi, condition sans laquelle il n'y aurait rien.

Je sais que je sais.

La conscience "élève l'homme infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur la terre.

Par là il est une personne", écrit Kant.

A partir de cette lumière, l'homme va s'étonner, se questionner.

il a quitté le "paradis" de la fusion, pour un monde incertain et dangereux, mais "quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt", dit Pascal.

L'homme, ce "roseau pensant", peut être détruit par la nature, mais il reste pourtant supérieur à la nature du fait qu'il sait qu'il va mourir, qu'il est. »

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