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Côte-d'Ivoire 2001-2002: Vers la paix sociale ?

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450847.txt[14/09/2020 16:45:07] Côte-d'Ivoire 2001-2002 Vers la paix sociale ? Après plusieurs reports, le Forum de réconciliation nationale a cl ôturé ses travaux le 18 décembre 2001 à Abidjan.

Ouvert le 9 octobre, outre les plus de 750 représentants du monde politique et de la société civile, il a réuni surtout les quatre principaux protagonistes de la crise ivoirienne : le président Laurent Gbagbo, son prédécesseur Henri Konan Bédié (rentré au pa ys le 15 octobre 2001 après 22 mois d'exil à Paris), le général putschiste Robert Gueï (qui a créé l e 25 février 2001 son propre parti, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte-d'Ivoire - UDPCI) et l'ancien Premi er ministre Alassane Dramane Ouattara (dont le rejet de la candidature aux élections présidentielle et législatives de 2000 pour «nationalité douteuse» avait conduit la Côte-d'Ivoire au bord de la guerre civi le).

Dans un souci d'apaisement, le Forum a préconisé de voter une loi d'amnistie pour tous les auteurs de crimes et délits qui auront fait acte de repentance, condamné les coups d'État et toute forme non légale d'accession au pouvoir, recommandé à la justice la réouverture du dossier du charnier de Yopougon, cette banlieue populaire d'Abidjan où 57 corps ont été décou verts en octobre 2000 après l'élection de L.

Gbagbo (le bilan officiel faisait état de 303 victimes).

Il a ég alement demandé l'acceptation des résultats des législatives et de la présidentielle de 2000 toujours contesté s par A.

Ouattara, et d'harmoniser certaines dispositions de la Constitution d'août 2000 sous l'égide d'un comité de juristes.

Par ailleurs, il a reconnu la nationalité ivoirienne d'A.

Ouattara et a suggéré la formation d'un gouvernement d'union nationale élargi à toutes les sensibilités politiques significa tives.

Pour consolider les acquis du Forum et établir un calendrier de suivi, les quatre «frères ennemis» de la crise se sont retrouvés les 22 et 23 janvier 2002 à Yamoussoukro.

Cependant, malgré d'incontestables avancées du Forum, la question de l'éligibilité d'A.

Ouattara aux hautes fonctions de l'État a continué d'alimenter le débat, amp lifié par des rumeurs entourant la mission relative à la modernisation de l'état civil confiée à l'Offi ce national d'identification (ses travaux ont démarré le 11 juin 2002).

Dans le même temps, la loi fonciè re rurale, promulguée en décembre 1998, ne cessait de rencontrer des difficultés d'application, en dépit de l a mise en place d'une commission idoine en décembre 2001.

Cela n'a pas empêché les états-majors des différents partis de se mettre en ordre de bataille en vue des élections des conseils généraux et des conseils de district (c hargés de gérer respectivement les régions et les départements) du 7 juillet 2002.

Ces élections locales, pour lesquelles la Commission électorale indépendante avait placé très haut la barre d'éligibilité des candidats, apparaissaient d'une importance capitale pour les partis désireux de jauger leur poids sur le terrain .

À l'issue du scrutin, le parti de L.

Gbagbo a remporté 19 départements sur 58, le PDCI (Parti démoc ratique de Côte-d'Ivoire, ancien parti unique) 18, celui d'A.

Ouattara 10, suivi des indépendants avec 5 dé partements et R.

Gueï avec 3.

Par ailleurs, on a noté, à partir de mai 2002, le positionnement des g rands partis en vue de la présidentielle d'octobre 2005, pour laquelle H.

Konan Bédié surtout, en reprenant les rênes du PDCI (Parti démocratique de Côte-d'Ivoire) en avril 2002, ne cachait pas ses ambitions.

En renouant avec la paix sociale, le pays a retrouvé ses bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux traditionnels après avoir été, à partir de 1998, privé de leurs aides.

En février et mars 2002, le Japon et la France lui ont apporté leur soutien de 366 559 € et de 183 million s €.

La Banque mondiale et le FMI ont repris leur coopération suspendue pour cause de mauvaise gouvernance en octroyant, début février 2002, un prêt de relance économique de 240 millions de dollars, to utefois conditionné par l'apurement par Abidjan de ses arriérés de paiement qui s'élevaient à 40 millions de dollars.

Aussi, pour être en règle avec les institutions de Bretton Woods, le gouvernement a-t-il dû pui ser dans les caisses d'assurance et de prévoyance quelque 90 milliards de FCFA et aggraver la pression fi scale.

D'autant que la libération des 400 millions € promis par l'Union européenne ainsi que des 150 mil lions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) était soumise aux mêmes conditions d'a purement.

Sur le front social, la Côte-d'Ivoire a connu, à partir de la mi-f évrier 2002, des grèves liées à des revendications salariales et aux conditions de travail.

Différentes c orporations de la fonction publique ainsi que des producteurs de coton étaient régulièrement dans la rue. Agitant la carotte et le bâton, le. »

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