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Côte-d'Ivoire: 1983-1984

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450829.txt[14/09/2020 16:45:06] Côte-d'Ivoire 1983-1984 La Côte-d'Ivoire, dont la balance des paiements était encore posit ive en 1976 et en 1977, a, depuis 1979, une balance des paiements négative, signe manifeste d'une brutale dé térioration des termes de l'échange et de la situation économique.

Les années 1983 et 1984 ont été caractérisées par une importante récession, qui a obligé les autorités à prendre d'énergiq ues mesures de redressement, notamment en matière de réduction du train de vie de l'État et de lutte cont re la corruption et l'affairisme.

La crise économique a touché cette fois-ci tous les secteurs: agri coles, commerciaux et industriels.

La sécheresse, conjuguée à de nombreux feux de brousse et des ince ndies de forêts, a entraîné une forte diminution de la production agricole.

La Côte-d'Ivoire, premier produ cteur mondial de cacao, a vu pour l'année 1983 sa production de cacao chuter de 456 000 à 350 000 to nnes tandis que la production de café baissait de 367 000 à 273 000 tonnes.

Pour la première foi s depuis l'indépendance, la production industrielle a enregistré en 1983-84 un recul en volume, notamment da ns le textile et le bâtiment.

La production pétrolière n'a malheureusement pas comblé tous les e spoirs qu'elle avait suscité à l'origine (l'un des gisements ivoiriens ne fut-il pas nommé Espoir): la produ ction est restée aux alentours de 22 000 barils par jour, alors qu'on en escomptait le double.

Du fait de la sécheresse, la production d'énergie hydro-électrique a diminué de plus de 50%, et l'année 1983 et l e début de 1984 ont connu de longues coupures de courant, parfois durant toute la journée.

Le service de la dette est devenu très lourd, atteignant en 1983 9 mi lliards de francs français, autant que le budget de fonctionnement de l'État, et le gouvernement entendait r estructurer cette dette extérieure (d'un montant d'environ 7 milliards de dollars, dont 2,9 milliards vis- à-vis des banques commerciales).

Deux créanciers importants, la France et le FMI, ont fait savoir en d écembre 1983 qu'ils continueraient à soutenir l'économie du pays.

De son côté, la Banque mondiale, q ui a accordé à la Côte-d'Ivoire le tiers des concours totaux de l'Afrique de l'Ouest, lui a consenti un nouveau p rêt de 280 millions de dollars.

Malgré ses problèmes économiques, la Côte-d'Ivoire reste un important pôle d'attraction pour la région, drainant de nombreux travailleurs immigrés.

La proportion d'étrang ers, estimée à 27,8% en 1980, pourrait passer à 31% en 1990.

Il s'agit essentiellement d'une forte colonie française, dans le secteur privé, et surtout de Voltaïques, Maliens, Ghanéens travaillant dans les plantations et de ressortissants des États environnants tels que le Togo, le Bénin, la Guinée, trava illant dans le petit commerce et l'artisanat.

Cette forte présence de travailleurs immigrés pose un problème potentiel et l'on peut s'attendre dans le futur à des flambées de xénophobie ou des mouvements d'humeur n otamment au cas où la crise économique s'accentuerait et où le président Houphouët-Boign y, au pouvoir depuis 1960, viendrait à disparaître.

En mars 1984, une rencontre entre le ministre français de la Coopé ration, Christian Nucci, et les autorités ivoiriennes a permis de mettre au point la réduction du nombre des co opérants.

Le départ de mille coopérants, d'ici 1986, représentera pour le pays une économie annuelle de 200 millions de francs et pourrait donner des emplois à de jeunes diplômés ivoiriens.. »

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