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Costa Rica.

Publié le 07/12/2021

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Costa Rica. État d'Amérique centrale, original tant par son
peuplement blanc d'origine hispanique, très peu métissé, que par
l'existence précoce d'un État de droit et d'une démocratie
parlementaire. Aux termes de la Constitution de 1871, modifiée
en 1949, le président de la République est élu pour quatre ans au
suffrage universel, de même que l'Assemblée législative.

Géographie.
Dans ce pays encore très boisé, au climat tropical, le milieu physique s'ordonne, comme
dans toute l'Amérique des cordillères, selon trois ensembles. Les plaines basses caraïbes
chaudes et humides occupent près du tiers du territoire. Les hautes terres centrales
orientées nord-ouest/sud-est s'étirent sur toute la longueur du pays et sont formées de
plusieurs cordillères aux volcans encore actifs. Entre la Cordillère centrale et celle de
Talamanca, la Meseta Central, ou Valle Central, haut bassin tapissé de dépôts volcaniques
à 1 100-1 200 m d'altitude, offre un passage est-ouest assez aisé de l'Atlantique au
Pacifique. La façade pacifique présente une structure complexe où les plaines étroites sont
séparées par des plateaux et des régions de collines. Berceau de la colonie, le Valle Central
regroupait au début du XXe siècle 80 % des 300 000 habitants du pays. Actuellement, 65
à 70 % des Costariciens vivent encore dans ce bassin de 2 700 km2. Entre-temps,
l'explosion démographique des années cinquante a favorisé la dispersion du peuplement,
suivie d'un exode rural intense vers les villes du Valle Central, en particulier la capitale San
José. La population est concentrée le long d'un axe interocéanique qui relie la région
métropolitaine de San José (environ un tiers de la population) aux ports pacifique de
Puntarenas et atlantique de Puerto Limón. En dépit d'une économie vulnérable fondée sur
l'exportation de deux produits, le café et la banane, la situation économique et sociale des
Costariciens est plus favorable que dans la plupart des pays d'Amérique centrale. Les
services de santé et d'éducation touchent la majeure partie de la population. Le café
domine l'agriculture de la Meseta Central, tandis que la capitale concentre l'essentiel des
industries, dont une centaine d'entreprises produisant pour l'exportation. Sur les façades
océaniques, la frontière agricole recule et de nombreux conflits opposent les paysans aux
grands éleveurs. Les régions bananières forment un autre front sensible en raison des
fluctuations brutales de l'activité des grandes sociétés bananières nord-américaines. Ces
dernières ont arrêté la production sur le littoral pacifique et ne l'ont reprise que
partiellement dans la région de Puerto Limón. Les planteurs nationaux fournissent
désormais 45 % des exportations de bananes, la commercialisation restant le monopole
des compagnies fruitières.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Costa Rica - vue de San José, la capitale, page 1278, volume 3
protection de la nature - Parc national de Corcovado, au Costa Rica ; tronc
couvert de végétation épiphyte et de lianes, page 4143, volume 8

Histoire.
La côte orientale du Costa Ríca fut découverte par Christophe Colomb en 1502. Juan
Vásquez de Coronado, fondateur de Cartago, lança une originale colonisation d'altitude,
mais les assauts des flibustiers amenèrent les Espagnols à s'implanter plutôt sur le littoral
pacifique. Ils rattachèrent ce territoire à la capitainerie de Guatemala. En 1821, le Costa
Rica se libéra de la domination espagnole. En 1823, se séparant du Mexique dans lequel il
était intégré, le pays adhéra (jusqu'en 1838) à une fédération d'Amérique centrale.
Cartago, capitale coloniale, perdit son rôle au profit de San José, qui représentait les
intérêts de l'élite conservatrice. Les luttes entre libéraux et conservateurs du XIXe siècle
n'empêchèrent pas une certaine prospérité, due surtout aux plantations de café. En 1874,
la firme américaine United Fruit Company reçut une concession pour des bananeraies et
construisit en contrepartie le chemin de fer des deux océans. En 1890 se déroulèrent les
premières élections véritablement démocratiques. Une répartition des terres plus équitable
que dans les autres pays d'Amérique latine modérait les conflits sociaux ; le dialogue put
ainsi s'établir entre les gouvernements et le syndicalisme chrétien. Ces modernisations
réussies expliquent les succès politiques du Costa Rica depuis la brève guerre civile de
1948, qui porta au pouvoir le très populaire José Figueres Ferrer et son parti de la
libération nationale. Soutenue par une Église influente et progressiste, la « génération de
1948 « entreprit une démilitarisation totale du pays et entretint des relations, bonnes mais
distantes, avec les États-Unis. Cette politique fut poursuivie par Luis Alberto Monge (19821986), qui proclama, en 1983, la « neutralité perpétuelle « du pays, et par le président
Óscar Arias Sánchez (1986-1990). Ce dernier reçut le prix Nobel de la paix pour le rôle
qu'il joua dans la signature, en 1987, du plan de paix pour l'Amérique centrale, baptisé
« accords d'Esquipulas II «. L'élection, en 1990, du candidat de l'opposition conservatrice
Rafael Ángel Calderón, puis celle, en 1994, du candidat de l'opposition sociale-démocrate,
José María Figueres, offrent un gage du bon fonctionnement de l'alternance politique, après
plus de cent ans de démocratie costaricienne.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Amérique centrale
Amérique du Nord
Arias Sánchez Oscar
Figueres Ferrer José
San José
Les médias
Costa Rica - carte physique
Costa Rica - tableau en bref
Costa Rica - tableau en chiffres
Amérique du Nord - carte politique
Amérique du Sud - carte politique
Les livres
volcanologie - le volcan Irazú (Costa Rica), page 5579, volume 10

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