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Costa Rica: 1985-1986

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450807.txt[14/09/2020 16:45:04] Costa Rica 1985-1986 La position du Costa Rica a continué d'osciller en 1985 entre la comp laisance à l'égard des activités des opposants au régime de Managua et les déclarations de neutralité dans les conflits centraméricains.

Les limites de cette "neutralité" s'expliquent d'ailleurs par la forte in jection de capitaux nord-américains qui ont permis une stabilisation de l'économie.

La dette extérieure s' élevait en 1986 à 4 milliards de dollars.

Par ailleurs, l'année 1986 a commencé pour le Costa Rica sous une conjoncture favorable: hausse du prix du café et baisse du prix du pétrole.

Les rapports avec le Nicaragua ont traversé plusieurs phases: gel des relations diplomatiques après la mort de deux gardes civils costariciens en mai 1985, puis rétablissem ent des relations le 10 février 1986, enfin, décision prise entre le président Luis Alberto Monge et le Nicaragua de créer une commission de surveillance de la frontière commune, encouragée par le groupe de Contadora.

C'est le thème de la guerre et de la paix qui a dominé la campagne électorale et les élections à la fois présidentielles et législatives du 2 février 1986, dont le vain queur, Oscar Arias Sánchez, du Parti de libération nationale (parti sortant, membre de l'Internationale soci aliste), a obtenu 54% des suffrages.

Son principal adversaire, Rafael Calderón Fournier, du Parti de l'uni on sociale chrétienne (PUSC), soutenu par la Démocratie chrétienne internationale, a recueilli 44% des v oix.

La victoire des "libérationnistes" exprime la volonté de paix de la population costaricienne: en effet, si ceux-ci sont résolument antisandinistes (quoique avant tout très xénophobes à l'éga rd des Nicaraguayens en général, même des contras), ils ne sont guère disposés à s'engager dans un confl it contre le Nicaragua.

Arias a su capter cette volonté pacifique, alors que Calderón s'était lancé da ns un discours belliqueux contre le pays voisin.

Ces élections, auxquelles ont participé 82% des électeurs, ont prouvé une fois de plus la position massivement modérée des Ticos.

La gauche, divisée en deux coali tions, Peuple uni et Alliance populaire, n'a obtenu que 1,3% des suffrages pour les présidentielles et 5,1% po ur les législatives.

Arias, officiellement président depuis le 8 mai 1986, apparaît com me un facteur de modération dans l'escalade régionale, et, malgré la difficulté de l'entreprise, plus critique à l'égard des États-Unis que son prédécesseur.

Mais la situation interne du pays s'annonçait dif ficile pour lui, car il devait notamment trouver avec la Banque mondiale la formule adéquate qui puisse êtr e acceptée par un pays déjà très éprouvé économiquement, afin d'obtenir les crédits souhaité s.. »

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