Costa Rica (1994-1995)

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450815.txt[14/09/2020 16:45:04] Costa Rica 1994-1995 La première année du mandat du président social-démocrate Jo sé María Figueres, entré en fonction le 8 mai 1994, n'a pas été de tout repos.

Dès le mois d'août, le gouvernement devait fermer la plus ancienne banque du pays, la Banco Anglo Costarricense, qui avait accumulé des pertes de plus de 100 millions de dollars.

Cela donnait des arguments aux partisans de la privatisation du système bancaire, nationalisé en 1948.

Le gouvernement dut ensuite s'attaquer à l'énorme déficit fisca l (8,3% du PIB en 1994, le plus élevé d'Amérique latine) qui menaçait la stabilité économique du pays.

Il procéda donc notamment à des hausses des tarifs publics et proposa au Parlement une réforme fiscal e, tout en compressant le budget de l'État (limitation des salaires des fonctionnaires, diminution de 40 % du budget de la présidence, etc.).

Le gouvernement dut enfin marchander avec l'opposition pour que soit app rouvé par le Parlement le troisième programme d'ajustement structurel.

La Banque mondiale s'est pourtant montrée insatisfaite des performances macro-économiques du pays et a renoncé, le 2 mars 199 5, à lui faire un prêt de 80 millions de dollars.

Les mesures d'austérité économique ont provoqué des tensions avec le Nicaragua lorsque le gouvernement a accéléré le rapatriement de travailleurs nicarag uayens illégaux.

Alors qu'en septembre 1994 41,9% des Costariciens jugeaient la gestion d e J.M.

Figueres "bonne" ou "très bonne", en février 1995, ils n'étaient plus que 22,9%.. »