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Corrigé d’exercices du livre Hachette -Sous-thème 3.3 « L’évolution humaine » Exercice 7 p 204 : Parenté de l’espèce humaine

Publié le 02/05/2025

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« Corrigé d’exercices du livre Hachette -Sous-thème 3.3 « L’évolution humaine » Exercice 7 p 204 : Parenté de l’espèce humaine Cette représentation montre une transformation progressive du Chimpanzé en Humain. Or, la comparaison de caractères morpho-anatomiques partagés entre ces deux espèces, comme l’absence de queue, permettent d’établir scientifiquement des relations de parenté : le genre Homo et le Chimpanzé appartiennent tous deux au groupe des Primates.

Ils partagent un ancêtre commun, qui n’est jamais accessible, et qui n’est pas le Chimpanzé, une espèce actuelle. L’émergence de la lignée humaine est caractérisée par des innovations évolutives spécifiques dont l’apparition de la bipédie permanente. Enfin, cette représentation est linéaire, or l’évolution de la lignée humaine est une évolution buissonnante avec coexistence de plusieurs espèces du genre Homo.

Le Chimpanzé n’est pas l’ancêtre du genre Homo, mais une espèce présente dans l’arbre de parenté. Exercice 8 p 204 : Quelques attributs de trois représentants de la lignée humaine Exercice 11 p 206 : La découverte de Lucy 1.

Pour que la fossilisation du squelette de l’Australopithèque « Lucy », constitué de cinquante-deux os, soit bien conservé, il a fallu : – d’abord un enfouissement rapide dans un sédiment évitant l’exposition à l’air ; – et ensuite que le sédiment soit suffisamment compact et non acide, ce qui a permis d’éviter la dissolution des os. 2.

D’après la description faite par Yves Coppens, « Lucy » possède un bassin large et court, ainsi qu’une colonne vertébrale redressée.

Or ces deux caractères sont essentiels pour permettre la bipédie prolongée (voire permanente), innovation évolutive caractéristique de la lignée humaine.

Ainsi, l’Australopithèque «Lucy» appartient à la lignée humaine. Exercice 13 p 207 : L’apparition du langage articulé A priori, le langage articulé de l’espèce humaine, qui ne se retrouve pas chez le Chimpanzé, met en jeu une aire cérébrale de Broca (active lors de la communication) de grande taille et un appareil vocal adapté avec : – une base de crâne plate, qui permet une position basse du larynx et un rapport de longueur presque identique entre les sections horizontale et verticale (pharynx) de l’appareil vocal pour une prononciation plus précise ; – une face plate, qui permet à la langue de s’étendre dans le pharynx pour une gamme plus étendue de sons. Or ces trois caractéristiques se retrouvent sur les fossiles d’Homo erectus avec une face presque plate, une base du crâne plate et une aire de Broca de grande taille, alors qu’ils sont absents chez des espèces plus anciennes telles qu’Homo habilis ou les Australopithèques.

Donc si ces trois critères sont indispensables au langage articulé élaboré, on peut supposer qu’Homo erectus en était doué il y a 750 000 ans. Cependant, de nouvelles études remettent en cause la nécessité de l’existence de ces trois critères, qui pourrait repousser la date d’apparition du langage articulé élaboré. Exercice 14 p 208 : Parenté d’Homo sapiens avec les Néandertaliens D’après le graphique du document 1, l’étude des paramètres de l’oreille interne montre que le Néandertalien, avec un rapport de 68 % entre la longueur et la largeur du labyrinthe de l’oreille pour 2,85 mm de rayon de courbure du canal postérieur de l’oreille interne, est aussi éloigné de l’espèce humaine moderne, qui possède un rapport de 52 % / 3,2 mm, qu’Australopithecus robustus, qui a un rapport de 38 % / 2,75 mm, et plus éloigné que le Gorille, qui lui a un rapport plus proche avec 48 % / 3,05 mm. Donc les Néandertaliens et l’espèce humaine actuelle sont très différents et peu apparentés pour ce critère. D’après le graphique du document 2,.... »

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