corrige bac

« Sujet : INVENTION Nous donnons une analyse du sujet nécessaire pour c omprendre les attentes élémentaires face au sujet.

Puis nous proposons une ébauche de traitemen t pour indiquer comment il est possible de passer de l'analyse du sujet à la rédaction.

Un dev oir entier serait inutile puisque jamais celui du candidat n'y ressemblerait.

Ce qui compte, c'est de percevoir la logique du devoir et les attentes du jury.

Le sujet invite à prendre un personnage, connu ou i nventé, qui par sa l'évocation qui en sera faite, devra prendre une "dimension extraordinaire".

Le su jet invite donc à s'inspirer des textes du corpus, ce qui constitue une remarque habituelle.

Il faut d onc repérer ce qui, dans les corpus, permet à des êtres humbles, proches et quotidiens d'acquérir une "dimension extraordinaire".

Comment les textes y parviennent-ils? Il faut pour cela repérer des tr aits d'écriture qui contribuent d'une part à donner un ton élogieux aux évocations, on remarque à ce ti tre que les textes de Colette et Giono sont dominés par des emplois d'énumération ou des plurie ls, ainsi que par un imparfait qui semble donner à la scène une valeur durable, comme le souv enir d'une époque mythique et étendue dans le temps.

On remarque aussi l'évocation de faits simpl es mais qui acquièrent une dimension mythologique.

On remarque enfin l'importance des se ntiments ressentis par les témoins qui brossent ces portraits.

En revanche, si les textes proposés sont en partie marqués par le souvenir, rien ne l'impose dans l'invention.

Il s'agit juste de rendre fascinant le personnage alors même qu'il est un être simple en montrant qu'on a perçu les modes de narration et de description des textes proposés.

Cela dit, la façon de raconter au passé rend peut être plus aisé e le processus d'écriture qui tendra à rendre le personnage extraordinaire.

Il faut donc déterminer le choix d'un être et des é tapes de l'évocation qui permettent de le rendre fascinant.

Il faut aussi que la nature de cet être et ses liens avec le narrateur soient clairs.

Personnage: le patissier de l'angle qui fascinait l e narrateur enfant.

Procédés de narration: imparfaits desciptifs, pluri els, hyperboles, emploi de formes et de couleurs Sentiments: à la fois fascination, sentiment de mys tère, crainte envers cet être magique, un peu sévère qui apportait à son travail un sérieux extrê me et qui semblait grave, désir de pénétrer dans ce t antre mystérieux.

Plan: Situation du magasin, désigné par "échoppe", et mot ifs de la fascination.

Portait du personnage lié à celui de sa boutique, a ssociation de l'un et de l'autre à une créatude mythologique habitant son antre merveilleuse.

Sentiments mêlés de fascination et d'inquiétude fac e à cet être.

"Le quartier que nous habitions alors me semblait i napproprié aux jeux des enfants.

Mais un élément se détachait de la grisaille.

Au coin de l a rue ou nous avions emménagé par un matin pluvieux d'octobre se tenait une mystérieuse échopp e, tenue par un être tout aussi mystérieux.

Cette échoppe, que l'on appelle communément "patisserie", se teintait pour moi d'un éclat fantastique.

Son gardien était un homme auquel j'attribuerais au jourd'hui l'âge du demi siècle, ce qui me semblait à l'époque un âge d'une vieillesse à jamai s inaccessible.

Je voyais sa figure se démarquer derrière les gateaux et les friandises multicolores .

Cette figure, par la sévérité liée au sérieux avec. »