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Correction commentaire de texte Mythe de Prométhée.

Publié le 05/02/2024

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« rfKiFBoWOpZrGLd18GpsdHCfcqPyGRc3EkFEjSNg.doc Le mythe de Prométhée « Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles.

Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d'un mélange de terre et de feu et des éléments qui s'allient au feu et à la terre.

Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée1 de les pourvoir et d'attribuer à chacun des qualités appropriées.

Mais Epiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage.

"Quand je l'aurai fini, dit-il, tu viendras l'examiner".

Sa demande accordée, il fit le partage, et, en le faisant, il attribua aux uns la force sans la vitesse, aux autres la vitesse sans la force; il donna des armes à ceux-ci, les refusa à ceux-là, mais il imagina pour eux d'autres moyens de conservation; car à ceux d'entre eux qu'ils logeaient dans un corps de petite taille, il donna des ailes pour fuir ou un refuge souterrain; pour ceux qui avaient l'avantage d'une grande taille, leur grandeur suffit à les conserver, et il appliqua ce procédé de compensation à tous les animaux.

Ces mesures de précaution étaient destinées à prévenir la disparition des races.

Mais quand il leur eut fourni les moyens d'échapper à une destruction mutuelle, il voulut les aider à supporter les saisons de Zeus; il imagina pour cela de les revêtir de poils épais et de peaux serrées, suffisantes pour les garantir du froid, capables aussi de les protéger contre la chaleur et destinées enfin à servir, pour le temps du sommeil, de couvertures naturelles, propres à chacun d'eux; il leur donna en outre comme chaussures, soit des sabots de corne, soit des peaux calleuses et dépourvues de sang,; ensuite il leur fournit des aliments variés suivant les espèces, et aux uns l'herbe du sol, aux autres les fruits des arbres, aux autres des racines; à quelques-uns mêmes, il donna d'autres animaux à manger; mais il limita leur fécondité et multiplia celle de leurs victimes, pour assurer le salut de la race. Cependant Epiméthée, qui n'était pas très réfléchi, avait, sans y prendre garde, dépensé pour les animaux toutes les facultés dont il disposait et il lui restait la race humaine à pourvoir, et il ne savait que faire.

Dans cet embarras, Prométhée vient pour examiner le partage; il voit les animaux bien pourvus, mais l'homme nu, sans chaussures, ni couvertures, ni armes, et le jour fixé approchait où il fallait l'amener du sein de la terre à la lumière.

Alors Prométhée, ne sachant qu'imaginer pour donner à l'homme le moyen de se conserver, vole à Héphaïstos et à Athéna 2 la connaissance des arts avec le feu ; car, sans le feu, la connaissance des arts et était impossible et inutile ; et il en fait présent à l'homme. L'homme eut ainsi la science propre à conserver sa vie.

Mais il n’avait pas le savoir politique : celui-ci se trouvait chez Zeus, et Prométhée n’avait plus le temps de pénétrer dans l’Acropole que Zeus habite et où veillent d’ailleurs des gardes redoutables ». Protagoras, Platon, (4ème siècle avant J.C) Questions sur le texte : 1/ A quels principes Epiméthée obéit-il pour distribuer les caractéristiques aux animaux ? Expliquez-les et donnez des exemples.

Dans quels buts Epiméthée opère-t-il ainsi ? 2/ Que signifie que l’homme est « nu » ? Nu de quelle façon ? 3/ En quoi le vol de la technique par Prométhée permet de réparer l’oubli d’Epiméthée ? 4/ Pourquoi est-il regrettable que Prométhée n’ait pas eu le temps de dérober le « savoir politique » en plus de la technique ? En quoi cette question est-elle d’actualité ? Étymologiquement, Prométhée est celui «qui réfléchit avant», Épiméthée celui «qui réfléchit après». Héphaïstos et Athéna sont les dieux des arts utiles à la vie : Héphaïstos (dieu du feu) fournit les instruments, Athéna (déesse de l'intelligence) la connaissance pratique. 1 2 rfKiFBoWOpZrGLd18GpsdHCfcqPyGRc3EkFEjSNg.doc Question 1 : Le principe que Prométhée utilise pour attribuer les vertus aux animaux est celui de la « compensation » des facultés afin « de prévenir la disparition des races », c'est-à-dire assurer la conservation de toutes les espèces animales. Ceux qui auront la force, n’auront pas la vitesse, comme par exemple l’éléphant ou le Rhinocéros Ceux qui auront la vitesse, n’auront pas la force, comme par exemple guépard ou la gazelle) Ceux qui ont un corps de petite taille bénéficieront d’un moyen pour « fuir » : les « ailes », par exemple pour les oiseaux, le « refuge », par exemple pour les souris Certains ont une «.... »

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