Databac

constellation - astronomie.

Publié le 06/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : constellation - astronomie.. Ce document contient 1109 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
constellation - astronomie.
1

PRÉSENTATION

constellation, regroupement apparent d'étoiles visibles sur la sphère céleste. On dénombre 88 constellations, qui portent les noms de personnages religieux ou
mythologiques, d'animaux ou d'objets. En astronomie, le terme désigne la région, délimitée sur la sphère céleste, contenant un regroupement donné d'étoiles.
Les constellations sont des constructions imaginaires élaborées depuis plus de 4 000 ans par les hommes, permettant de définir une cartographie du ciel afin de repérer et
de localiser les étoiles et les objets astronomiques du ciel. Cette représentation du ciel se traduit par une projection à deux dimensions, où les objets d'une même
constellation ne sont pas, a priori, situés à une même distance. Ainsi, les constellations ne sont pas physiquement liées, mais se situent sur une même ligne de visée.

2 HISTOIRE DES CONSTELLATIONS
2.1 Des premières représentations aux premiers catalogues
Les plus anciennes représentations des constellations sont des motifs sur des sceaux, des vases et des tables de jeu sumériens, ce qui indique que les constellations sont
connues depuis 4000 av. J.-C. À cette époque, les Sumériens nomment la constellation du Verseau d'après leur dieu An, qui verse les eaux d'immortalité sur Terre. Vers
450 av. J.-C., les Babyloniens divisent le zodiaque en 12 signes. Les constellations septentrionales actuelles sont peu différentes de celles qu'ont connu les Chaldéens, les
Égyptiens, les Grecs et les Romains. Des écrits d'Homère et d'Hésiode font état de diverses constellations, et le poète grec Aratus de Soli (315-245 av. J.-C.) décrit
44 constellations dans ses Phénomènes. Au

IIe

siècle, dans son Amalgeste, l'astronome et mathématicien grec Ptolémée décrit 48 constellations, dont 47 portent encore le

nom qu'il leur a donné.
De nombreux autres peuples anciens regroupent également les étoiles en constellations, même si, en règle générale, ces arrangements ne correspondent pas à ceux de
l'Antiquité occidentale. Certaines constellations chinoises leur sont toutefois semblables, ce qui peut laisser supposer une origine commune.
À la fin du

XVIe

siècle, les premiers explorateurs européens des mers du Sud établissent la carte du ciel austral. De nouvelles constellations sont indiquées par un navigateur

hollandais, Pieter Dirckz Keyser, qui prend part à l'exploration des Indes orientales en 1595. Puis, d'autres constellations australes sont découvertes successivement par les
astronomes allemands Johann Bayer (1572-1625) -- qui publie le premier atlas approfondi du ciel du monde occidental, Uranometria (1603) -- et Johannes Hevelius (16111687), puis par l'astronome français Nicolas Louis de La Caille (1713-1762). Finalement, une liste de 88 constellations est établie, dont les limites demeurent cependant très
controversées jusqu'au début du

2.2

XXe

siècle.

Le catalogue officiel et ses caractéristiques astronomiques

La définition rigoureuse des frontières des constellations utilisées actuellement est décidée en 1928 lors d'une assemblée générale de l'Union astronomique
internationale (UAI) et publiée deux ans plus tard ; chaque frontière de ces 88 régions du ciel est définie dans le système de coordonnées équatoriales, correspondant à une
extension céleste du système de coordonnées équatoriales terrestres, le long des lignes d'ascension droite (équivalente à la longitude terrestre) et de déclinaison
(équivalente à la latitude terrestre) constantes, l'époque origine étant fixée au 1er janvier 1875.
La précession de l'axe de rotation de la Terre modifie la géographie du ciel observée d'un point fixe du globe ; de ce fait, les frontières des constellations se déforment, ainsi
que les dessins formés par les étoiles d'une constellation ; elles reprennent leur forme initiale après une révolution de la précession terrestre sur une période d'environ
25 800 ans. La précession est engendrée par l'attraction gravitationnelle qu'exercent le Soleil et la Lune sur la Terre, alors que cette dernière n'est pas tout à fait
sphérique ; cela entraîne un mouvement conique de l'axe de rotation, à l'instar de celui d'une toupie tournant hors de son axe.
Par ailleurs, les objets au sein d'une constellation sont affectés de vitesse propre par rapport au Soleil de plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres par seconde
(km/s) ; toutefois, comme leurs distances à la Terre sont considérables, elles semblent fixes sur des échelles de temps caractéristiques des hommes, mais sur des échelles
de plusieurs dizaines de milliers d'années, des objets peuvent changer de constellations.

3

SIGNES DU ZODIAQUE ET CONSTELLATIONS

Parmi les 88 constellations décrivant la voûte céleste, 13 définissent le zodiaque, qui est la région de la sphère céleste qui s'étend de 9° environ de part et d'autre de
l'écliptique (plan de rotation de la Terre autour du Soleil). La plupart des trajectoires des planètes, des satellites naturels (dont la Lune), et plus généralement des corps du
Système solaire s'inscrivent dans cette région, à l'exception de Pluton dont l'inclinaison est de 17° par rapport à l'écliptique. Cette ceinture du ciel est subdivisée en
12 signes zodiacaux servant à l'astrologie depuis plus de 2 000 ans : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire,
le Capricorne, le Verseau et les Poissons -- le Serpentaire (ou Ophiucus) ne faisant pas partie du zodiaque traditionnel.
Du fait de la précession de l'axe de rotation de la Terre, les signes du zodiaque définis il y a 2 000 ans et servant à l'astrologie occidentale, dite tropique, bougent environ
d'un degré sur l'écliptique tous les 70 ans : ainsi, le signe du Bélier se situe en 2003 dans la constellation des Poissons.

4

NOMENCLATURE STELLAIRE ET CONSTELLATIONS

En astronomie, les constellations servent d'outils de référence pour cartographier le ciel et repérer les objets célestes. Les déclinaisons au génitif des noms de constellations,
précédées d'une lettre grecque, désignent environ 1 300 étoiles brillantes, correspondant approximativement au nombre d'étoiles visibles à l'oeil nu dans un ciel bien noir ;
ce système a été introduit par l'astronome allemand Johann Bayer.
Ainsi, l'étoile la plus brillante d'une constellation est désignée par le nom de la constellation, précédée par la première lettre de l'alphabet grec alpha (á) ; par exemple,
l'étoile la plus proche du Soleil, située à 4,23 années-lumière dans la constellation du Centaure, est dénommée Alpha du Centaure (á Cen), la seconde étoile la plus brillante
Bêta du Centaure (â Cen), et ainsi de suite jusqu'à épuisement de l'alphabet grec -- la lettre de l'alphabet étant attribuée selon le rang de luminosité apparente de l'étoile.
L'avènement des instruments optiques pour observer le ciel et des grands télescopes détectant de multiples sources peu lumineuses et dans d'autres domaines de longueurs
d'onde que le visible ont rendu nécessaire l'établissement d'autres nomenclatures stellaires et astronomiques ; les objets célestes sont alors nommés d'après l'identifiant
figurant dans divers catalogues ; le catalogue Henry Draper, publié en 1890 et nommé en l'honneur de l'astronome américain Henry Draper (1837-1882), contient
désormais plusieurs centaines de milliers d'étoiles -- Alpha du Centaure est ainsi également dénommée HD 128620.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles