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Constant de Rebecque1767-1830" L'homme qui a eu le plus d'esprit

Publié le 23/05/2020

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« Constant de Rebecque 1767-1830 “ L'homme qui a eu le plus d'esprit depuis Voltaire ”, disait Chateaubriand de l'auteur d' Adolphe , Benjamin Henri de son vrai nom, l'inconstant en tout sauf en matière d'idées politiques, n'aura été homme d'État que sur le papier et disparaîtra à la veille du moment où il eut pu le devenir pour de bon.

Toutefois, son influence durant la Restauration et au début du règne de Louis-Philippe lui assure une place de choix dans l'histoire de la France libérale.

Lausannois, mais d'une famille huguenote de l'Artois émigrée au XVIe siècle, il est à vingt et un ans, après une jeunesse dissipée, gentilhomme à la cour du duc de Brunswick ; puis, sa liaison commencée avec Mme de Staël (1794), il vient à Paris, y rencontre au Cercle constitutionnel Talleyrand et Sieyès, songe à se faire élire au Corps législatif et se rallie à Bonaparte.

Admis parmi les tribuns, il en est exclu en 1802 : en effet, ses idées se précisent et il est déjà de ceux qui s'opposent aux ambitions de Napoléon.

Ses rapports étroits avec Mme de Staël, sa participation aux cabales du salon Récamier contribuent à le maintenir en suspicion mais, aux Cent Jours, il croit à l'Empire libéral et collabore à la rédaction de l'Acte additionnel, il est nommé conseiller d'État...

Aussi est-il proscrit à la seconde Restauration, mais Decazes obtient son pardon.

Et, à partit de 1817, il entre dans la politique active : député de la Sarthe en 1819, il sera réélu jusqu'à sa mort. Son opposition “ constitutionnelle ” ne tarde pas à l'imposer comme l'un des maîtres à penser des libéraux.

Pourtant, après la Révolution de Juillet, il est aux côtés de Louis-Philippe (qui le nommera président de section au Conseil d'État) et accompagne le futur roi à l'Hôtel de Ville.. »

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