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Constance ou De la royautéJulien l'ApostatExtrait dressant le portrait du

Publié le 23/05/2020

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« 1 / 2 Constance ou De la royauté Julien l'Apostat Extrait dressant le portrait du roi idéal D'abord, loin de dédaigner le culte des dieux, il aura de la piété, puis un amour respectueux, une tendre sollicitude envers ses parents soit vivants, je pense, soit morts, de la bienveillance pour ses frères, de la vénération pour les divinités protectrices de la famille, de la douceur, de l'aménité à l'égard des suppliants et des étrangers.

Tout en cherchant à plaire aux citoyens vertueux, il prend un soin équitable des intérêts de tous. Il aime la richesse, non celle qui s'évalue au poids de l'or et de l'argent, mais celle qui consiste dans le dévouement sincère et les loyaux services de nombreux amis. Courageux et généreux de sa nature, il n'aime point la guerre et il déteste les discordes civiles.

Mais si quelqu'un se dresse contre lui, poussé par un coup de la fortune ou par sa propre perversité, il lui résiste bravement et le repousse avec force, poursuivant son œuvre jusqu'au bout et ne cessant de lutter qu'après avoir renversé la puissance de ses ennemis et l'avoir entièrement domptée.

Quand ses armes ont été victorieuses, il dépose son épée meurtrière, et regarde comme une souillure de tuer et d'égorger celui qui ne se défend plus.

Naturellement ami du travail, c œur magnanime, il s'associe aux labeurs de tous, il leur demande de lui en laisser la plus large part, puis il partage avec eux les récompenses des dangers.

Loin d'avoir à c œur et de se réjouir de posséder plus d'or et d'argent que les autres, ou des villas luxueusement ornées, il n'est heureux que de pouvoir répandre à profusion ses bienfaits et accorder à chacun ce dont il peut avoir besoin.

Telles sont les prétentions d'un roi digne de ce nom.

Ami des citoyens, ami des soldats, il soigne les premiers comme un berger qui veille sur ses troupeaux, afin de les voir se multiplier, florissants et vigoureux, en paissant dans des pâturages plantureux et paisibles, et il surveille et discipline les seconds, les exerçant au courage, à la force, à la douceur, comme s'il s'agissait de chiens de bonne race, vaillants gardiens de la bergerie.

[...] Les sujets d'un tel souverain, j'en suis sûr, lui seront constamment soumis, à lui et à ses magistrats, si on le voit obéir à ses excellentes lois et se conformer à ses 2 / 2. »

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