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Consommation(s), niveaux et modes de vie

Publié le 12/06/2020

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« L'approche néoclassique intronise ainsi le consommateur comme «consommateur-roi», autonome dans ses goûts et rationnel dans ses choix. Les variables privilégiées pour étudier l'évolution des consommations sont la fonction d'utilité, les revenus et les prix relatifs des biens et services. Slutsky, en 1915, et J. Hicks, en 1939, mettent en évidence les deux effets résultant d'une variation de prix : l'effet-revenu (une baisse du prix d'un bien accroît le pouvoir d'achat ce qui permet d'augmenter la consommation du bien) et l'effet-substitution (une baisse du prix d'un bien provoque toujours, à utilité constante, une hausse de la consommation de ce bien au détriment des biens substituables, relativement plus chers). Ces deux effets jouent, en général, dans le même sens. Ainsi s'explique la loi de la demande : plus le revenu augmente et/ou plus le prix baisse, plus la demande est forte. Il existe cependant des biens pour lesquels une hausse du prix entraîne une hausse de la demande. Ce paradoxe fut mis en évidence, dès 1845, par Giffen, lors de la famine irlandaise, au cours de laquelle la hausse du prix des pommes de terre avait provoqué une hausse de la demande de pommes de terre. Dans ce cas, l'effet-revenu s'oppose à l'effet-substitution. Confrontés à la baisse de leur pouvoir d'achat, les consommateurs, surtout si leurs revenus sont faibles, doivent réduire leurs achats non indispensables et accroître leurs dépenses de première nécessité. L'approche microéconomique, malgré des hypothèses fortes et réductrices et une dimension plus normative que descriptive, a donné lieu à une puissante tradition universitaire qui privilégie la formalisation mathématique. À partir des années soixante, sous l'influence de G. Becker et de K. Lancaster, se développe une nouvelle microéconomie qui prend en compte des hypothèses plus proches des comportements économiques des consommateurs et des firmes. .. .»

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