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CONSEILS D'ORIENTATION

Publié le 05/07/2020

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« Aux dernières nouvelles, près de 22 000 métiers ont été répertoriés en France! Au cours des quinze dernières années il y a eu apparition de nombreux nouveaux métiers, certains ont déjà disparu aujourd'hui, ou vont disparaître d'ici peu (par exemple les mécanographes, les opératrices de saisie), d'autres métiers existant depuis longtemps changent... et avec les mutations technologiques, il est difficile de prévoir le devenir des emplois. C'est donc un exercice périlleux que de prédire les métiers de demain. Cependant, avant de se lancer dans une projection sur l'avenir, sur les « secteurs porteurs», quelques considérations importantes : ? L'enseignement supérieur est pratiquement une assurance risque contre le chômage : alors que les moins de 25 ans représentent 40 % des chômeurs, de 1975 à 1981 les taux de chômage des jeunes issus de l'enseignement supérieur long sont passés de 10 à 11 %, et ceux de l'enseignement supérieur court de 3 à 12 % (il s'agit de moyenne, les chiffres pouvant varier considérablement d'une section d'IUT ou de BTS à l'autre). ? Le bagage « enseignement supérieur» est donc une garantie, il l'est d'autant plus si les études ont été assorties de stages en entreprises, d'emplois temporaires qui facilitent ensuite l'insertion professionnelle. ? Un métier pour la vie, c'est fini, ou presque,: il ne sera pas rare de changer 5 à 6 fois de métier au cours de sa vie professionnelle. ? En conséquence de quoi, les emplois vont exiger de plus en plus de niveaux de qualifications élevées qui permettent une bonne adaptabilité, une bonne souplesse. ? Pour cela, il faut au départ des formations de base, le plus de bases possibles puis des spécialisations pointues mais acquises le plus tard possible. ? Les niveaux de recrutement s'élèveront aussi du fait des incertitudes qui pèsent sur les activités professionnelles de demain, une façon pour les employeurs de se prémunir. ? La connaissance d'une ou plusieurs langues vivantes sera indispensable : l'anglais bien sûr, qui selon certains pourrait devenir à terme la 2e langue des Européens — n'oublions pas que les barrières douanières européennes doivent disparaître en 1992... ? On semble donc se diriger vers des formations d'hommes et de femmes qui soient polyvalentes : lettres et sciences devraient faire bon ménage. ? Attention! Prudence vis-à-vis des métiers à la mode. Les métiers dits les plus porteurs d'avenir ne seront pas toujours les plus porteurs d'emplois. On parle beaucoup des biotechnologies, cependant on ne prévoit dans cette branche que la création d'une cinquantaine d'emplois par an pour les cinq prochaines années. Alors plus tard peut-être? De même « le marché télématique est en pleine expansion, mais il ne faut pas en déduire une augmentation carrelée et proportionnelle des emplois. Les prévisions sont prudentes, même si le développement du marché implique la création de nouveaux postes» (1). En particulier des postes de « concepteurs de systèmes» et d'« ergo-nomes vidéotex». ? Il faut savoir aussi que, choisir par exemple des études de mécanique, n'implique pas obligatoirement travailler dans le secteur professionnel de la mécanique. Les diplômés de la mécanique trouvent à s'employer dans presque tous les secteurs économiques. Il en va de même pour de nombreuses autres formations professionnelles. ? Dans les secteurs professionnels, même ceux durement touchés par la crise économique, les réductions d'effectifs touchent la plupart du temps les emplois les moins qualifiés. ? L'intérêt est aussi de plus en plus marqué pour une double formation, une formation dans un secteur précis complétée par de l'informatique et/ou de la gestion par exemple. Un exemple : l'électronique Des «têtes» qui pensent et qui bougent L'électronique, technologie de pointe en continuelle évolution se diffusant partout, crée des emplois et en modifie d'autres, encore plus chez ses utilisateurs que dans sa propre industrie. On trouve environ 60 % d'ingénieurs et 70 % de techniciens électroniciens, en dehors de la construction électronique. Des perspectives d'emplois importantes se dégagent chez les utilisateurs et en particulier chez les PME. Les qualifications recherchées restent élevées. Les BTS et DUT semblent pouvoir obtenir de bons débouchés dans la fonction commerciale, études-développement, la maintenance industrielle où l'offre est actuellement supérieure à la demande. Les ingénieurs restent fortement recherchés. Tous les diplômés, dont le nombre est prévu en augmentation, ne devraient avoir aucun problème de placement. Si de plus, ils ont des connaissances complémentaires en informatique, s'ils sont capables de créativité, d'adaptabilité et de travail en équipe, l'avenir leur est ouvert. ( 1) Source : Agence de l'informatique juin 86. ...»

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