Conscience et inconscience

« 1 / 2 · Conscience et inconscience 0 Inconscience et Ignorance 1.

Ignorance et Innocence • Dans un pays dont la culture nous est inconnue, nous pouvons dire ou faire quelque chose qui choque les habitants et en prendre conscience .

Mais il n'est pas toujours possible de comb ler cette ignorance.

• Dans le cas d'une déficience mentale, le malade est dit « inno­ cent » (nocere : « qui ne veut pas nuire »).

De même pour l'enfant qui agit sans savoir que ce qu'il fait est dangereux, ou impoli , etc.

Dans les deux cas, bien que responsable de son erreur, le sujet ne peut être dit fautif .

2.

Inconscience et faute • L'inconscience admet donc des degrés, selon sa cause : igno­ rance, incompréhension, oubli, distraction, inattention.

Le devoir d'être conscient est pris en compte.

On peut être coupable de ne pas avoir évité son erreur.

Comme lors d'un procès, quand il faut dire si un individu incriminé était ou non conscient au moment de l'action jugée.

l'inconscience donnée comme «excuse» peut ren ­ forcer la culpabilité (nul n'est censé ignorer la loi).

• Mais l'exemple de l'enfant permet d'aller plus loin : il suffit sou­ vent de lui rappeler ce qu'il savait pour qu'il s'en souvienne.

S'il a oublié, n'est-ce pas parce qu'il est impossible d'avoir toujours tout à la conscience ? Qu'est donc devenu ce qui était « en lui » et dont il n'a plus conscience? III Inconscience et mémoire 1.

Inconscience et latence des souvenirs • Nous n'avons pas à chaque instant la totalité de notre passé « à l'esprit».

Nos souvenirs sont pourtant « en nous», latents, c'est-à­ dire qu'ils peuvent, dans une certaine mesure, être « ramenés à la surface» par la conscience.

• La part inconsciente de notre vie psychique désignerait donc ce qui n'est plus conscient mais peut le redevenir.

Cette mé morisation permet de fixer ce qui ne cesse d'être remplacé dans ma conscience 2 / 2. »