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Connaître, est-ce se libérer de l'opinion ?

Publié le 10/12/2021

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) ainsi, au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je crus que j'aurais assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois à les observer. Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour mieux les résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusques à la connaissance des plus composés ; et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »  b)    « L'esprit scientifique »   Texte : Popper, Conjectures et réfutations. « 1) Si ce sont des affirmations que l'on recherche, il n'est pas difficile de trouver, pour la grande majorité des théories, des confirmations ou des vérifications. 2) Il convient de ne tenir réellement compte de ces confirmations que si elles sont le résultat de prédictions qui assument un certain risque ; autrement dit, si, en l'absence de la théorie en question, nous n'avions dû escompter un événement qui n'aurait pas été compatible avec celle-ci - un événement qui l'eût réfutée. 3) Toute « bonne » théorie scientifique consiste à proscrire : à interdire à certains faits de se produire. Sa valeur est proportionnelle à l'envergure de l'interdiction.

Analyse du sujet :

Il s'agit d'opposer connaissance et opinion.
MAIS pas seulement : on ne se demande pas seulement si la connaissance s'oppose à l'opinion, mais aussi si la connaissance est précédée par l'opinion et la remplace. C'est le sens du terme « libérer «.
D'où une question : avons-nous toujours une opinion avant de connaître, ou, de manière générale, la connaissance, l'habitude de connaître, nous fait-elle renoncer à l'habitude de juger trop vite, d'avoir des préjugés, des opinions non fondées.
L'opinion s'oppose-t-elle toujours à la connaissance ? N'y a-t-il pas certains sujets pour lesquels nous n'avons pas d'opinion avant d'avoir une connaissance et n'y a-t-il pas des domaines qui ne peuvent être qu'affaire d'opinion, et non pas de connaissance ?


Problématisation :

La connaissance remplace-t-elle toujours une opinion qui l'aurait précédée, et toute connaissance supprime-t-elle une opinion ? Dire que la connaissance libère de l'opinion, c'est supposer que l'opinion est toujours mauvaise, négative, mais n'y a-t-il pas des cas où il est bon d'avoir une opinion ? Connaissance et opinion se réfèrent-elles toujours au même domaine d'objets ?

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