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Congo: 1994-1995

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450665.txt[13/09/2020 23:26:48] Après les embrasements de violence qui avaient fait des centaines de morts et des milliers de déplacés, entre novembre 1993 et février 1994, le Congo s'est installé dans une situation de tension persistante.

L'ordre public a en partie échappé au contrôle de l'État ave c l'émergence de milices partisanes composées de jeunes et encadrées par des militaires.

Les tentatives de ramassag e des armes, tout comme les projets d'enrôlement des miliciens dans l'armée ou la police se so nt révélés des solutions inapplicables.

Dans ce contexte, le gouvernement a dû, avec une marge de manoeuvre e xtrêmement étroite, commencer la mise en oeuvre d'un nouveau programme d'ajustement structur el de l'économie afin de retrouver l'accès au crédit international.

Au début de 1995, l'annonce du renforcement des mesures d'austérit é exigées par le FMI (Fonds monétaire international) et visant essentiellement les fonctionnaire s a contribué à la dégradation du climat social.

La principale centrale syndicale, la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC, proche de l'opposition) a appelé à la grève générale.

Ou tre le refus des privatisations, le mot d'ordre récurrent était le paiement des arriérés de salaires des fon ctionnaires.

Pourtant, 1994 a été marqué par la reprise des attributions de prêts et par de nombreuses remises de det tes.

Mais l'État, face à la contrainte écrasante du service de sa dette extérieure, n'est pas parvenu à faire fonctionner son système fiscalo- douanier.

La formation d'un nouveau gouvernement par le général Jacques-Joac him Yhombi Opango, reconduit dans ses fonctions de Premier ministre le 23 janvier 1995, n'a pas ét é perçue comme un changement très significatif, malgré la nomination de quatre membres de la branche la plus puissante de l'opposition, celle dirigée par Bernard Kolélas.. »

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