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Congo: 1990-1991

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450661.txt[13/09/2020 23:26:47] Pendant un an, le Congo a vécu en introspection, coupé du reste du monde.

Le 5 mai 1990, la décision d'avancer l'âge du départ à la retraite, de 55 à 50 ans, a p récipité la crise sociale d'un pays vivant de sa seule rente pétrolière (40 milliards de FCFA en 1990).

Les "dé brayages" se sont multipliés.

Cependant, en juillet, le président Denis Sassou N'Guesso a encore rejeté l'idé e d'une "conférence nationale" et a même révélé un "complot" avant d'accepter, le 14 août 1990, à l'occasion du 30e anniversaire de l'indépendance du Congo, le multipartisme comme "objectif".

Le calendrier de transition a été aussitôt perturbé par la C onfédération syndicale congolaise (CSC) qui, sous la pression de sa base et le leadership de Bokomba Yangouma, s'est déclarée "autonome" du régime et immédiatement favorable au "multipartisme intégral".

Le succè s d'une grève générale, les 14 et 15 septembre 1990, a enfoncé le clou.

Début décembre, le congrè s du Parti congolais du travail (PCT), la formation unique au pouvoir, a renoncé à son rôle dirigeant et, dans la foulée, au marxisme-léninisme.

Des démissions en cascade ont suivi.

A la fin du mois, le chef de l'É tat a annoncé une "conférence des partis".

Enfin, le 4 février 1991, il a accepté le principe de la "conférence nationale".

Cette conférence s'est ouverte trois semaines plus tard, avec l'inter diction pour tous les dirigeants - à commencer par le chef de l'État - de quitter le territoire national.

Dans ce huis-clos cathartique, 1 200 participants représentant 67 partis et, surtout, une cinquantaine d'e thnies, ont siégé jusqu'à la fin mai.

Pour dénoncer le passé et annoncer "l'avenir démocratique".. »

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